Quoi faire à Québec par Sarah Mazière
Québec dans le temps des Fêtes :
séjour en famille à l’Hôtel Château Laurier Québec
J’adore Québec.
À toutes les saisons, le charme de cette pittoresque ville opère. Et quand vient le temps des fêtes, c’est le lieu idéal pour s’imprégner de l’ambiance de Noël.
Partenaire d’Authentik Canada depuis de nombreuses années, j’ai découvert l’Hôtel Château Laurier Québec lors d’un séjour en famille l’an dernier, à cette même période. Nous avions tellement aimé cette parenthèse enchantée qu’il nous paraissait évident de renouveler l’expérience cette année.
Rose, notre petite fille, a presque 3 ans. Autant vous dire que l’on a vu des étoiles dans ses yeux à plusieurs reprises tout au long du séjour…
Depuis fin novembre, le Vieux-Québec a pris des allures de véritable village de Noël, pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Voici les activités qui ont marqué notre fin de semaine.
Les jardins de Noël allemand
Cette année, le traditionnel marché de Noël allemand de Québec ne peut avoir lieu pour des raisons que l’on connaît tous.
Qu’à cela ne tienne, l’équipe du marché, bien décidée à répandre la joie et la magie de Noël au cœur du Vieux-Québec, a travaillé d’arrache-pied pour transformer les jardins de l’hôtel-de-ville en un féérique décor illuminé et étincelant. Le tout sur fond de mélodies festives comme on les aime.
C’est incontestablement le lieu de prédilection pour vous plonger dans l’esprit des Fêtes !
Le site, accessible gratuitement, est ouvert tous les jours, 24h/24 et ce, jusqu’au 3 janvier prochain. La visite se fait avec un masque et à sens unique, le tout dans le respect des règles sanitaires.
Le Petit Champlain et la Place Royal
Le quartier du Petit Champlain peut se vanter d’être le plus pittoresque de la ville. En cette période de Noël, on le croirait tout droit sorti d’un conte de fée.
Les rues sont bordées de sapins de Noël illuminés et des pavoisements aériens scintillants viennent agrémenter ce décor unique.
Sur notre chemin, des lutins nous ont menés tout droit au village du Père Noël, qui a élu domicile au parc Félix-Leclerc jusqu’au 24 décembre. Les enfants font sagement la file pour monter dans son traîneau et faire une photo souvenir à ses côtés.
Une fois de plus, le décor est surprenant de beauté. Tout y est fait avec goût et finesse. Même les plus grands ne peuvent rester insensibles à tant de féerie.
Du côté de la Place Royale, les décorations de Noël tiennent leurs promesses, avec un immense sapin décoré et illuminé qui se dresse fièrement au milieu de la place.
Plusieurs activités familiales et de l’animation musicale se tiendront dans ce secteur tout au long du mois de décembre.
Les plaines d’Abraham
Immense parc urbain surplombant le Fleuve Saint-Laurent, les plaines d’Abraham se targuent d’être un véritable poumon au cœur de la ville. En cette saison, on peut y pratiquer toutes sortes d’activités hivernales tout en profitant de la proximité des attraits de la ville.
À ce temps-ci de l’année, la luge est toujours dans la voiture. Peu importe la destination. Et on doit avouer qu’avec un terrain de jeu pareil, situé juste en face de l’hôtel en plus, on a bien fait d’y penser !
La température étant clémente, on a passé presque deux heures à glisser et à courir dans la neige, pour le plus grand plaisir de notre fille.
Pour les familles avec de plus grands enfants, des activités comme le ski de fond, le patin à glace ou la randonnée en raquettes sont également possibles. Je trouve que c’est une belle alternative pour faire un peu de plein air, si on n’a pas le temps de se rendre jusqu’au parc de la Jacques Cartier par exemple.
L’Hôtel Château Laurier Québec, le lieu de séjour idéal pour les familles
Personnellement quand je visite une ville, ce que j’aime le plus, c’est de pouvoir tout faire à pied. En séjournant à l’Hôtel Château Laurier Québec, j’ai été comblée. Sa situation est idéale : deux minutes des plaines d’Abraham et d’un parc de jeux, 5 minutes du Vieux-Québec, 20 minutes de la rue du Petit-Champlain. Pendant deux jours, on a exploré la ville à notre rythme, sans avoir le stress de trouver un stationnement.
Tout à l’heure je parlais des étoiles dans les yeux de ma fille à la découverte des décorations de Noël. Ce n’est rien comparé à sa joie de découvrir la piscine chauffée de l’hôtel. Voilà un nouveau critère à ajouter sur la liste pour mes prochains séjours en famille.
Côté confort, nous avions une chambre avec deux lits queen. Idéal donc pour une petite famille. Comme les restaurants sont fermés, nous nous sommes fait livrer directement à notre chambre, sur les meilleurs conseils de l’équipe d’accueil. Ces repas pris dans le confort de notre chambre, sur fond de film de Noël, figureront dans nos meilleurs souvenirs de cette escapade familiale à Québec.
Voilà pour cette année.
Il nous tarde déjà d’être à l’an prochain. Rose sera en âge de venir avec nous dévaler les pentes de Valcartier et de patiner sur la patinoire de la place D’Youville.
Car nous pouvons le dire officiellement, nous comptons bien faire de cette virée à Québec dans le temps des fêtes, l’une de nos traditions de Noël.
Les petits plus
Dans mon travail de gestionnaire au développement des affaires pour l’Hôtel Château Laurier Québec, je suis appelée à participer à des missions de vente et à des événements promotionnels en compagnie de représentants du secteur du tourisme d’affaires de la région de Québec. Nous formons alors une équipe régionale dont la mission est de séduire des associations et des corporations à tenir leurs congrès et réunions d’affaires à Québec plutôt que dans une autre destination. Mais je dois plus souvent qu’autrement faire valoir auprès de clients potentiels les avantages qu’ils ont à tenir leurs événements d’affaires dans notre établissement plutôt que dans les autres hôtels et centres de congrès de la région. Et dans les deux cas, la concurrence est féroce. Mais je dois avouer que l’offre de l’Hôtel Château Laurier Québec comporte des petits plus indéniables pour les associations auxquelles je m’adresse.
Fiers promoteurs de la langue française
Au début des années 2000, notre président, Alain Girard, au fil de ses réflexions et discussions avec des gens de l’industrie touristique, en est arrivé à la conviction et à l’évidence : pour se distinguer, Québec n’avait ni à se réinventer, ni même à s’inventer. Il fallait plutôt miser sur les caractéristiques qui nous rendaient déjà si unique, soit la langue française et être le berceau de la culture francophone en Amérique. Nous nous affichons donc fièrement depuis plus d’une décennie comme un établissement francoresponsable.
Je prends conscience régulièrement dans mes échanges avec nos clients que notre décision d’afficher et d’assumer pleinement notre francoresponsabilité est une valeur ajoutée susceptible de plaire et de fidéliser. La clientèle réalise, en nous visitant et en décidant de tenir leurs événements chez nous, qu’il s’agit bien plus qu’un argument de vente, mais bel et bien d’un engagement réel, qui se traduit par une série de gestes et décisions qui démontrent un attachement profond à notre culture francophone. Chez nous, la langue française vit et s’incarne pleinement, que ce soit sur nos murs, dans l’environnement sonore de l’hôtel, dans notre correspondance, tout comme dans nos partenariats et engagements bénévoles.
Comme aime le dire monsieur Girard, la langue française est une langue du cœur, une langue d’émotions. Et quoi de mieux que de proposer une réelle émotion quand vient le temps de séduire et de satisfaire pleinement un client.
Et pour nous rapprocher de notre langue et de la communauté, nous croyons qu’il faut en favoriser la découverte. Étant un hôtel indépendant, nous avons à cœur de favoriser le commerce local. C’est ce qui a poussé la direction de l’hôtel à établir un partenariat avec un regroupement de libraires indépendants. D’une part, inciter nos clients à fréquenter et à acheter dans ces librairies s’inscrit parfaitement dans notre politique de développement durable et d’autre part, on tisse, ce faisant, des liens étroits avec des commerçants qui, tout comme nous, ont un profond attachement à la langue française. Oui, définitivement, notre partenariat avec les libraires traduit de façon tangible notre engagement envers la francoresponsabilité et constitue un petit plus, tout à fait cohérent avec notre ville que nous aimons tant.
Un coffre aux trésors pour nos clients
Nous nous faisons un devoir d’offrir une expérience de qualité à tous nos clients. Et pour la vivre pleinement, on ne peut la restreindre à notre établissement. Les inviter à parcourir la Ville de Québec, son Vieux-Québec et ses quartiers centraux tels la Colline Parlementaire, le Faubourg Saint-Jean-Baptiste et Saint-Roch avec sa rue Saint-Joseph est évidemment un naturel. Mais quoi de mieux que de leur offrir un véritable réseau de restaurants, de boutiques, de musées, de centres d’interprétation et d’activités qu’ils pourront fréquenter en bénéficiant de rabais. Voilà un autre petit plus que nous offrons à notre clientèle grâce à notre Coffre aux trésors. Encore une fois, cette initiative témoigne de notre attachement à notre communauté et à l’importance d’offrir une expérience globale et enrichie à nos visiteurs. Notre Coffre aux trésors, c’est un véritable sésame qui nous permet d’ouvrir de nouveaux horizons et d’offrir des réductions dans des restaurants, des boutiques et musées.
Se réunir dans un cadre exceptionnel
Nous sommes déjà en mesure d’accueillir les réunions, congrès et autres événements d’affaires dans des salles fonctionnelles, de grandeurs variées et donnant accès à une technologie de pointe afin de faire de tout événement le succès tant attendu. Et que dire de notre Jardin des Quatre-Saisons qui permet de tenir dans la cour extérieure de l’Hôtel Château Laurier Québec des événements extérieurs tels des barbecues, des mariages et des cocktails.
Mais encore faut-il être en mesure de répondre adéquatement et rapidement aux besoins des clients les plus exigeants. C’est ici que notre équipe de coordination entre en scène. Vous me direz à raison que plusieurs autres établissements de Québec peuvent en faire tout autant. Mais, nous pouvons offrir en plus, à quelques pas de l’hôtel, les espaces multifonctionnels du Manège militaire des Voltigeurs de Québec, un lieu de réunion à la fois mythique et exceptionnel.
Depuis la triste soirée où cet édifice patrimonial a été la proie des flammes, toute la communauté touristique de Québec rêvait à sa renaissance. Et bien, le lieu livré à la fin des travaux fut largement au-delà de toutes les attentes. Non seulement le bâtiment est magnifique et unique, mais on peut affirmer sans réserve que le Manège militaire trône près du sommet des plus belles salles multifonctionnelles par son architecture, son côté « state-of-the-art » et ses possibilités techniques. Je pourrais vous énumérer en long et en large l’éventail des caractéristiques techniques de ce lieu et de ses salles, mais j’aimerais plutôt m’attarder à une donnée qui confirme hors de tout doute que l’offre du Manège militaire représente un atout majeur dans nos efforts de démarchage. En effet, à ce jour, les événements qui se tiennent au Manège militaire Voltigeurs de Québec attirent en moyenne 25 % plus de participants que le nombre prévu par les organisateurs. Un événement a même vu le nombre de ses participants doubler. Je ne voudrais pas utiliser abusivement de qualificatifs, mais je pense pouvoir affirmer que le Manège représente définitivement un grand plus pour les organisateurs d’événements.
George V, un traiteur d’exception
Que ce soit pour un événement au Manège militaire, dans les salles de l’hôtel ou même dans un site extérieur, nous comptons, au sein de notre organisation, sur un service traiteur de calibre international. Le George V services de banquets et traiteur s’est déjà mérité de nombreux prix et distinctions et a agi à titre de traiteur officiel lors d’événements d’envergure tels que les Jeux olympiques de 2010 à Vancouver, le Festival d’été de Québec, les Grands feux Loto-Québec pour n’en citer que quelques-uns. En pouvant compter sur la créativité d’Heinrich Meesen, son chef exécutif, et de sa brigade de passionnés, nous sommes en mesure d’offrir un service traiteur qui se démarque vraiment. Non seulement, leur savoir-faire se reflète dans la présentation des plats, mais aussi dans les ingrédients du terroir qui s’y trouvent.
D’aussi loin que l’on puisse se souvenir, les produits d’artisans Québécois ont toujours été source d’inspiration dans les cuisines du George V et du Chef Heinrich Meesen. La relation de confiance qui s’est établie avec les producteurs d’exception de la région de Québec est à la base du succès et de l’authenticité de sa cuisine. Quand on demande à un client, ce qui a fait la différence lors d’un événement, on retrouve presqu’invariablement la qualité de la nourriture. Je peux donc affirmer, sans le moindre doute, que notre service traiteur représente un avantage certain qui nous permet de se démarquer de la concurrence.
En terminant, j’ai une expérience de plus de 20 ans au sein d’hôtels majeurs de Québec. Au cours de ces années, j’ai dû faire valoir les avantages de tenir des événements dans les différents établissements pour lesquels j’ai travaillé. Mais je peux affirmer sans hésitation que l’Hôtel Château Laurier Québec est vraiment en mesure d’offrir des petits plus qui font vraiment la différence.
Survivre à la crise, un apprentissage en accéléré
Pour une autre fois, Alain m’a laissé la parole pour son espace de blogue et j’ai décidé de vous présenter notre réalité en ces temps particulièrement difficile pour notre industrie et plusieurs autres types de commerce.
Ça fait maintenant quelques mois que nous sommes frappés par une crise sanitaire sans précédent dans l’histoire contemporaine. Telle un tsunami, elle s’est répandue en un éclair à travers le monde, forçant de nombreux pays et états à mettre leur économie sur pause afin d’arriver à la contrôler. Au Québec, notre gouvernement a agi promptement en imposant une fermeture temporaire de plusieurs secteurs de notre économie. À la lumière de ce qui s’est passé depuis et en constatant que ces décisions ont permis d’aplanir les courbes de décès et de transmission du virus, force nous est de constater que, dans l’ensemble, la crise a été bien gérée. Mais l’impact a été et demeure dévastateur pour l’industrie touristique et tout particulièrement, les milieux de l’hébergement et de la restauration. Comme entrepreneur et gestionnaire, ce qui m’a le plus interpellée, au-delà des pertes financières importantes, c’est notre relation avec notre personnel. Il ne faut jamais oublier que sans eux, l’expérience de séjour dans nos établissements ne serait jamais le même.
Déchirés face à des décisions difficiles
Peu après cet arrêt de l’activité économique, nous avons dû nous rendre à l’évidence. Il était impossible de faire comme de si rien n’était. Nous devions informer nos employés qu’il était impossible, sauf exceptions, de les garder en poste dans ce contexte. Comme gestionnaire, en se fiant à mon côté rationnel, la décision s’imposait. Mais en écoutant mon cœur, elle devenait pénible à prendre et difficile à communiquer. Mon père Alain, passait par la même gamme d’émotions. D’autant plus que cette décision ne découlait en aucun cas de mauvaises décisions ou pratiques de gestion de notre part. Nous ne pouvions pas vraiment avoir vu la tempête venir. Rappelons-nous, quelques jours à peine avant la mise en pause de notre économie, le gouvernement du Québec dévoilait avec optimisme son budget 2020-2021. Et qui ne se souvient pas de la pénurie de main d’œuvre à laquelle nous étions confrontés jusqu’à cette crise sanitaire. Tout ça contribuait à rendre la situation encore plus invraisemblable et difficile à accepter. C’est donc avec une réelle et grande tristesse que nous avons dû convoquer nos employés et les informer de notre décision.
Comme pour se rassurer, on se disait que l’impact de cette crise serait limité dans le temps. Nous pouvions difficilement imaginer alors que celle-ci viendrait affecter considérablement, quelques mois plus tard, nos opérations en période estivale. Je dois donc me rendre à l’évidence, les décisions déchirantes que nous avons prises en cette seconde moitié du mois de mars en ce qui concerne nos ressources humaines étaient les bonnes. Elles étaient, avec le recul, la seule avenue possible pour sauver nos entreprises et leur donner la chance de redécoller avec succès quand toute cette crise ne serait plus qu’un mauvais souvenir. J’aimerais rappeler ici, qu’en plus d’opérer deux hôtels situés au cœur de l’activité touristique de Québec, nous opérons un important service de traiteur événementiel et assurons la gestion du Manège militaire Voltigeurs de Québec comme site d’événements. Nous avons enfin fait l’acquisition de la boulangerie Le Croquembouche, un établissement reconnu du Quartier Saint-Roch.
Garder le lien et communiquer
Si nous avons réussi à connaître du succès au cours des dernières années, la contribution de nos employés en est, à ne pas en douter, un facteur important. En faisant ce constat, il devenait incontournable de les traiter avec le plus grand respect possible dans les circonstances. D’autant plus que ceux-ci, comme le reste de la population d’ailleurs, vivaient une période anxiogène face à la progression du virus et aux nouvelles règles qui venaient changer leur quotidien. Dès le début, nous nous sommes dit qu’il fallait établir des lignes de communication avec notre personnel. Nous avons donc mis en place des envois courriels réguliers pour les informer des développements mais surtout, pour maintenir un lien essentiel en cette période difficile. Nous leur avons d’ailleurs donné toutes les informations requises pour leur permettre d’avoir accès aux différents programmes d’aide offerts par les gouvernements.
Dans la réalité quotidienne de nos entreprises nous sommes, comme gestionnaires, en contact quotidien avec les membres du personnel. Nous sommes une entreprise familiale et la volonté de considérer nos employés comme s’ils faisaient partie d’une grande famille fait partie des valeurs que nous avons toujours voulu mettre de l’avant. Il devenait donc essentiel pour nous que les échanges avec nos employés en cette période de crise, puissent également adopter un ton moins formel. Nous avons donc décidé de créer, question de maintenir un contact plus familier, un courriel intitulé « Simplement nous ». Coordonné par ma sœur Corinne, celui-ci est centré sur les individus et la façon dont ils traversent cette crise. Le ton adopté dans ces échanges est bienveillant et les contenus sont inspirés du vécu et des solutions développées par certains de nos employés pour passer au travers de cette crise de façon plus sereine.
Comme beaucoup d’entreprises et d’institutions, nous avons également eu recours à des solutions technologiques pour maintenir le contact. Ainsi, à chaque semaine le vendredi, les employés étaient invités à participer à une visioconférence, avec l’outil « Zoom » (voilà un mot qui est devenu de plus en plus familier depuis la période de confinement). L’objectif était de se donner des nouvelles et de partager nos stratégies personnelles pour traverser cette période difficile. Et comme il était important pour moi et mes collègues directeurs de donner l’heure juste, nous avons utilisé certaines de ces rencontres pour communiquer de façon plus formelle sur l’impact de la crise pour nos entreprises et les mesures mises de l’avant pour s’y adapter et y répondre.
Savoir adapter nos opérations
Nous avons décidé dès le début de la crise de maintenir l’Hôtel Château Laurier Québec ouvert mais de fermer l’Hôtel Château Bellevue. Cette décision permettait d’offrir, à proximité du centre-ville et de l’Assemblée nationale, de l’hébergement commercial afin de répondre aux besoins de clients qui devaient se déplacer et séjourner en hôtel malgré la crise. Dans les faits, moins de 5 % de nos chambres ont été occupées. Notre première préoccupation était d’offrir ce service de façon sécuritaire pour nos clients et nos employés. Nous avons donc scrupuleusement respecté les exigences gouvernementales en matière de santé publique et de sécurité et santé au travail. Ces normes sont venues modifier notre prestation de services, particulièrement au niveau de la réception des clients, du service aux chambres et de l’entretien ménager. Malgré tout, les clients qui ont séjourné chez nous se sont, dans l’ensemble, très bien adaptés à ces nouvelles mesures.
Depuis le début de l’été, l’achalandage a repris quelque peu, particulièrement lors des fins de semaine. En tenant compte de cette nouvelle réalité et dans le souci de respecter les normes gouvernementales, nos avons dû revoir certaines pratiques opérationnelles. Ainsi, à titre d’exemple, le service de voiturier a été interrompu et la charge de travail pour l’entretien ménager a dû tenir compte des nouvelles normes et de l’achalandage qui est nettement en baisse comparé à ce qu’il est en temps normal en haute saison. Cette situation vient évidemment affecter nos employés, soit à cause d’une perte de revenus, soit par une modification des horaires de travail qu’ils connaissaient avant la pandémie. Encore une fois, des communications régulières et de qualité avec notre personnel sont devenues incontournables dans ce contexte.
Confiance envers l’avenir…même si l’avenir semble incertain
Ma préoccupation principale, que je partage avec mon père et les directeurs œuvrant au sein de l’entreprise, est d’assurer l’avenir de l’entreprise afin de pouvoir revenir au niveau que l’on connaissait avant le début de la pandémie. C’est la seule façon de rappeler au travail tous les employés que nous avons dû mettre à pied. Le tourisme est sans aucun doute un des secteurs qui aura été le plus touché par la crise sanitaire que nous vivons. Face à cette situation incertaine, plusieurs travailleurs de l’hôtellerie auront décidé de réorienter leur carrière. Et on ne saurait leur en tenir rigueur. En conséquence, je pense qu’à peine serons-nous sortis de la crise, que nous serons de nouveau confrontés à une rareté de main d’œuvre. Je pense que nous avons pris, jusqu’à maintenant, les bonnes décisions pour protéger les actifs que ma famille a mis des générations à développer. Et nous allons continuer à analyser la situation et à tenter de prendre des décisions éclairées parce qu’avant toutes choses, nous sommes des hôteliers et nous aimons profondément ce que nous faisons. Nous naviguons toujours dans l’inconnu et nos décisions, pas toujours faciles, sont guidés par nos valeurs d’entreprise.
En conclusion, cette crise m’aura permis de jeter un nouveau regard sur la suite des choses et sur la façon dont je suis passée au travers. D’une part, apprendre à passer d’un mode performance à un mode d’apprentissage. Cette crise aura en effet été on ne peut plus formatrice pour moi. D’autre part, il m’apparaît plus que jamais que des contacts humains bienveillants et empathiques avec le personnel sont essentiels pour une entreprise qui veut survivre à une telle crise.
Francoresponsabilité:en chœur et cœur avec la Fondation pour la langue française
Voilà un heureux mariage!
L’Hôtel Château Laurier Québec est fier de s’impliquer, par l’entremise de son président, Alain Girard, auprès de la Fondation pour la langue française où il agira à titre de membre du Cabinet de la campagne de financement.
« Quand on m’a approché pour sonder mon intérêt envers la Fondation, j’ai tout de suite été conquis! J’ai tout particulièrement aimé leur désir de faire rayonner la francophonie à-travers le Canada, de mettre le français en partage ».
Alain Girard, président de l’Hôtel Château Laurier Québec
La Fondation pour la langue française a vu le jour en octobre 2018. Elle est issue du Fonds Langelier, créé en 1988, conformément aux dispositions testamentaires de Monsieur J.-Donat Langelier, dont l’objectif était de participer à l’essor des communautés francophones à l’extérieur du Québec. Monsieur Langelier était facteur et marchands de piano à Montréal au XXe siècle.
La Fondation réunit de grands noms, des amoureux de la langue française. De grands noms de tous horizons. Son président d’honneur est nul autre que Dany Laferrière, auteur et académicien. Avec la poésie qu’on lui connaît, il décrivait en ces mots la raison d’être de la Fondation :
« Nous avons besoin de rendre le français plus attrayant pour toutes sortes de gens, parce que nous avons besoin d’aimer la langue que nous parlons. »
Dany Laferrière, Président d’honneur de la Fondation pour la langue française
Par ailleurs, Pauline Marois et John Parisella coprésident la campagne de financement « Je parle français par cœur ». Ce duo plaît à Alain Girard.
« Madame Marois, nous connaissons son amour indéfectible envers la langue française. Sa carrière est empreinte de cette fierté d’être francophone. C’est extraordinaire qu’elle revienne dans l’espace public pour poursuivre cet engagement.
Monsieur Parisella, pour moi, c’est une belle découverte! Un bel exemple d’un francophile qui vit en français sans délaisser sa langue maternelle. Le fait d’avoir choisi ces deux personnes pour présider la campagne de financement envoie un message positif, un message inclusif. »
Alain Girard, président de l’Hôtel Château Laurier Québec
La Fondation compte également sur la présence d’un Directeur général passionné. À un carrefour de sa vie professionnelle, Martin Gélinas a choisi d’œuvrer à la Fondation pour la langue française par conviction et avec cœur.
« J’ai grandi dans un environnement où il était question de défense et de fierté de la langue française. Aujourd’hui, je reprends la parole de mon père en soulignant à mes enfants que le fil conducteur d’une génération à l’autre, c’est la langue, celle qui enrichit notre culture notre patrimoine.
Pourquoi la Fondation? j’ai eu un réel coup de cœur pour la Fondation et sa vision. Parmi les choses qui m’ont plu, j’apprécie particulièrement le nom de la Fondation. Le mot « pour » dans Fondation pour la langue française signifie à la fois mettre en avant et protéger, défendre. Ce qui résume bien notre mission. »
Martin Gélinas – directeur général de la Fondation pour la langue française
La francoresponsabilité
La Fondation pour la langue française est le seul organisme de bienfaisance consacré entièrement à la promotion du français au Québec et au Canada.
« En étant la seule organisation entièrement consacrée à la promotion de la langue française, à-travers le Canada, pour moi, ça allait de soi qu’il y avait là un écho puissant à la francoresponsabilité! »
Alain Girard, président de l’Hôtel Château Laurier Québec
Alain Girard n’était pas le seul à penser qu’il y avait des atomes crochus entre la francoresponsabilité et la Fondation. Pour le directeur général de la Fondation, Martin Gélinas, la langue française est un patrimoine dont il faut être fier. Si la fierté civile est du côté du peuple, il était curieux de savoir ce qu’il en était dans le milieu des affaires?
Avec Internet, et la prédominance de l’anglais, la question se pose : y a-t-il encore moyen de faire réellement des affaires en français? Quand j’ai appris qu’à Québec il y avait quelqu’un qui avait compris que, oui, c’est possible de faire des affaires en français. Quelqu’un qui avait osé le faire, j’ai trouvé cela remarquable! Et cette personne, c’est Alain Girard.
Martin Gélinas, directeur de la Fondation pour la langue française
Alors que la Fondation pour la langue française promeut déjà la francoresponsabilité, Alain Girard verrait bien cette dernière comme mesure de l’empreinte de la francophonie au Canada. Rappelons que la francoresponsabilité est un engagement à promouvoir la francophonie sous toutes ses formes, et ce, autant dans ses valeurs que dans ses traditions. Elle puise dans la fierté de chacun, sans barrières techniques, ni frontières politiques. En s’affichant francoresponsables, les commerces et les institutions francophones et francophiles contribueraient ainsi à graver encore plus profondément l’empreinte du français au Canada. Telle une toile de solidarité d’un océan à l’autre.
Les jeunes et la langue française
Alain Girard et Martin Gélinas partagent le souhait de voir la langue française être pérenne. Cependant, tous les deux reconnaissent le grand défi d’intéresser les jeunes à la langue française et à sa culture. Encore plus à l’idée de faire carrière en français.
« Il faut se l’avouer, la concurrence avec l’anglais et l’espagnol est grande. Surtout, les jeunes pensent davantage le monde comme étant un monde sans frontières. Valoriser une langue qui peut, de prime abord, leur apparaître circonscrite à quelques pays et territoires les séduit moins.
Voilà pourquoi, il faut toucher leur cœur en passant par les arts francophones. Quand ils découvrent de la poésie, du théâtre, de la peinture, de la musique, de l’humour d’ici et d’ailleurs en français, là leurs yeux s’illuminent. L’art sans frontières rejoint leur conception d’un monde sans frontières.
J’ai la conviction profonde qu’un projet comme la francoresponsabilité, en misant sur la culture et les arts francophone, peut contribuer à rapprocher les jeunes de la langue française. »
Alain Girard, président de l’Hôtel Château Laurier Québec
En discutant avec sa fille, Martin Gélinas a lui aussi entrevu un angle pour davantage faire vibrer les jeunes quand il est question de langue et de culture francophone.
J’ai compris que pour les jeunes, l’environnement est LA cause qui les anime. Que s’ils doivent choisir une cause, ce sera celle de l’environnement et, que pour bon nombre d’entre eux, cette bataille-là, elle se passe en anglais.
Puisque la cause de l’environnement permet aux jeunes de se projeter dans le futur, j’ai fait la même chose avec le français en demandant à ma fille si elle entrevoyait que ses enfants ne parlaient pas français.
Réponse claire et spontanée :
-
- Non! Ce n’est pas ce que je veux!
- Pourquoi?
- Parce que je me sentirai incomplète.
Sa réponse m’a donné de l’espoir! Le sentiment d’appartenance à la langue, à la culture, il est là. Savoir que la langue française fait partie de soi.
Martin Gélinas, Directeur de la Fondation pour la langue française
Envie d’en connaître davantage sur la Fondation? Visitez leur site : https://fondationlanguefrancaise.org
L’année 2020 souligne le 50e anniversaire de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Suivez les célébrations : https://www.francophonie.org
Sources : Fondation pour la langue française : https://fondationlanguefrancaise.org
Archives de l’Assemblée nationale du Québec
L’été sera beau à Québec!
Alors que nous venons de traverser des mois très inhabituels, la vie reprend tout doucement son cours et avec elle, l’envie de sortir – en toute sécurité, cela va de soi. C’est l’occasion de découvrir ou redécouvrir Québec et sa magnifique région. Dans le but de favoriser l’achat local et le divertissement de proximité, l’Hôtel Château Laurier Québec a d’ailleurs développé un très beau partenariat avec la MRC de l’Île d’Orléans, incluant des offres exclusives. Le cinéma en plein air est également au menu. Curieux d’en savoir plus? Voici ce que l’équipe vous propose!
L’île aux trésors
À vingt minutes de voiture du centre-ville de Québec, l’Île d’Orléans est reconnue pour la beauté de ses paysages, pour son patrimoine unique, pour son agrotourisme gourmand et pour l’accueil chaleureux de ses habitants. Longue de 34 km et large de 8 km, elle compte de nombreux points d’intérêt. Plusieurs forfaits ont été créés pour vous permettre de découvrir quelques-uns de ces trésors et ainsi vivre une expérience sur mesure, selon vos goûts!
En arrivant sur l’île, découvrez tout d’abord l’Espace Félix-Leclerc, dédié à la vie et à l’œuvre de ce grand poète et chansonnier québécois. Sur présentation de votre coupon que l’équipe de l’Hôtel Château Laurier Québec vous aura remis, vous pourrez profiter de la promotion « S’offrir un petit bonheur », soit l’entrée au musée et, en cadeau, un exemplaire du livre Félix Leclerc. Un héritage en image pour 20 $. Nul besoin de réserver : il suffit de vous présenter à l’accueil, au 1214 Chemin Royal, Saint-Pierre. On s’informe au 418 828-1682.
L’Île d’Orléans est souvent surnommée «le berceau de l’Amérique française», car les ancêtres de nombreuses familles souches du Québec s’y sont installés aux 17e et 18e siècles! Cet héritage est raconté et célébré par les nombreux monuments et plaques évoquant le souvenir de ces pionniers, tout autour de l’île. Vous aimez la généalogie et souhaitez en apprendre plus? Quelle chance : bénéficiez d’un accès 2 pour 1 à la Maison de nos Aïeux et à la Maison Drouin, au coût de 8 $ par personne. La Maison de nos Aïeux est un centre historique et généalogique situé dans l’ancien presbytère de Sainte-Famille, tandis que la Maison Drouin, joyau du patrimoine bâti du Québec, a été construite en 1730 et habitée dans ses conditions quasi originelles jusqu’en 1984! Si vous souhaitez mieux connaître votre ancêtre, vous pouvez aussi vous offrir des services personnalisés en généalogie avec une généalogiste de filiation agréée, avec une remise de 15 %, sur présentation de votre coupon que l’Hôtel Château Laurier Québec vous aura remis. Réservez au 418 829-0330 ou à info@fondationfrancoislamy.com.
Le Manoir Mauvide-Genest est un autre magnifique exemple de patrimoine bâti préservé de la manière la plus authentique. Grâce à un partenariat exclusif, vous pouvez vous prévaloir d’une visite privilège personnalisée du Manoir, suivie d’une dégustation d’infusion de l’apothicaire, glacée ou chaude. Vous aurez aussi accès à l’étonnant jardin typique de la Nouvelle-France, ainsi qu’au parc naturel donnant sur le fleuve Saint-Laurent. Vous pourrez en profiter pour découvrir l’exposition extérieure «Traversée», du regroupement d’artistes BLEU. Il suffit de réserver et de présenter votre coupon que l’équipe de l’Hôtel Château Laurier Québec vous aura remis pour profiter de cette superbe offre alliant nature et culture, au tarif de 10 $ par adulte et 9 $ par étudiant. Gratuit pour les moins de 12 ans. Informations et réservation au 418 829-2630 ou à info@manoirmauvidegenest.com.
À noter que moyennant des frais supplémentaires, l’option «Panier de pique-nique» est disponible sur réservation, au moins 24h à l’avance, en partenariat avec le restaurant Le Moulin de Saint-Laurent.
Outre les partenariats noués avec l’Hôtel Château Laurier Québec, bien d’autres activités vous attentent à l’Île d’Orléans cet été. À tous les vendredis à 19h30, le Nouveau Théâtre de l’Île d’Orléans propose le spectacle Comédie sur l’herbe, une collection de textes comiques présentés sur la petite scène extérieure installée devant la grange du théâtre. Aucune réservation nécessaire, mais un maximum de 50 places est disponible, alors les spectateurs sont invités à arriver tôt au 1721 Chemin Royal, Saint-Pierre-de-l’Île-d’Orléans, idéalement munis de leur pique-nique et de leurs chaises pliantes. Une contribution volontaire de 20 $ est suggérée. Informations au 418-828-0967.
Féru de grands espaces et d’histoire maritime? Faites un détour par le Parc maritime de Saint-Laurent, qui rappelle la riche histoire de la construction navale tout en offrant une vue spectaculaire sur le fleuve et la Rive-Sud de Québec. Situé au 120, de la Chalouperie, à Saint-Laurent-de-l’Île-d’Orléans, le prix d’entrée est de 5 $ par adulte, 3 $ pour les 13-17 ans et gratuit pour les moins de 12 ans. 418 828-9672.
Et pour conclure cette magnifique escapade insulaire, il faut absolument aller faire un tour chez Cassis Monna et Filles. Le resto La Monnaguette, bar laitier et son incomparable crème glacée au cassis sont devenus des classiques pour les gens de la région de Québec! Il est également possible de visiter l’économusée de la liquoristerie et goûter aux alcools, crèmes et liqueurs de cassis produits localement, dont plusieurs se sont distingués dans de grands concours internationaux de spiritueux. La boutique de produits régionaux vaut le détour.
Vie de Château
Si vous ne pouvez vous rendre sur l’Île d’Orléans, c’est un petit bout de l’Île qui viendra à vous : l’Hôtel Château Laurier Québec accueille en effet quelques œuvres d’artistes orléanais du regroupement BLEU dans le Foyer de la Salle de Bal. Des sculptures pourront également être admirées dans la cour intérieure de l’hôtel.
De plus, nous vous avons concocté un cinéma extérieur directement dans la cour intérieure! Des projections, réservées exclusivement aux clients de l’Hôtel Château Laurier Québec, agrémenteront tous les samedis soirs pendant la saison estivale. L’heure de la présentation s’ajuste à l’heure de coucher du soleil, afin d’assurer une expérience agréable tout au long de l’été!
Voici l’horaire des présentations :
- Samedi le 25 juillet 20h30 : Menteur
- Samedi le 1er août 20h30 : Bon Cop Bad Cop
- Samedi le 8 août 20h30 : Soirée dédiée à Félix Leclerc
- Samedi le 15 août 20h : Mamma Mia
- Samedi le 22 août 20h: Il pleuvait des oiseaux
- Samedi le 29 août 20h : à confirmer
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En cette période si particulière, il est bon de savoir que l’équipe de l’Hôtel Château Laurier Québec travaille très fort pour vous offrir un environnement sécuritaire, en n’oubliant pas la dimension plaisir. Nous serons heureux de répondre à vos questions et de vous aider à trouver des divertissements et des activités à faire dans notre belle région de Québec, tant en couple qu’en famille.
Consommer local
Le Québec, comme beaucoup d’autres états et provinces, a dû se mettre sur pause afin d’aplatir la courbe de propagation de la COVID-19. Ai-je besoin de le rappeler, la nécessité d’utiliser une stratégie de confinement et de distanciation sociale a eu l’effet d’un véritable tsunami pour l’industrie touristique. Au-delà des nuitées perdues, des billets non vendus dans les attraits et des repas non servis dans les restaurants, cette crise aura eu un impact terrible pour les milliers de travailleurs et de travailleuses de notre industrie qui se sont retrouvés du jour au lendemain sans emploi. Et c’est sans compter tous ceux et celles qui travaillent pour les différents fournisseurs qui nous permettent d’offrir une expérience authentique de qualité à nos visiteurs. Cette crise s’avère jusqu’à maintenant être un puissant révélateur de l’importance de privilégier les achats locaux.
J’en ai déjà témoigné à maintes reprises sur plusieurs tribunes et dans ce blogue, nos établissements, l’Hôtel Château Laurier Québec, l’Hôtel Château Bellevue et le George V services banquets et traiteur, font partie d’une entreprise familiale tissée serrée. Non seulement, nous sommes indépendants des grands groupes hôteliers, mais depuis les tous débuts, nous nous sommes fortement impliqués dans notre communauté. Si l’achat local et l’implication communautaire s’imposent comme une nécessité en ce temps de crise, cela a toujours fait partie de nos valeurs. Sans l’apport de notre communauté, nous n’aurions pas pu offrir des produits et une expérience dont nous sommes fiers.
Pour permettre à nos deux hôtels, notre service traiteur et notre boulangerie-pâtisserie le Croquembouche de fonctionner, nous faisons affaire avec près de 150 fournisseurs, tous locaux. Pour certains services, cela va de soi, alors que pour d’autres, recourir à des fournisseurs étrangers nous aurait probablement permis de réaliser des économies. Mais pour nous, acheter local, ce n’est pas négociable. Ça nous permet d’avoir un impact direct sur la communauté en contribuant au maintien d’entreprises d’ici et des emplois qu’elles créent. Et de surcroît, ça nous permet d’atteindre et de respecter des standards de qualité auxquels nous tenons tant. En effet, en faisant affaire avec des entreprises d’ici, nous pouvons connaître nos fournisseurs, leur poser des questions et avoir des assurances de qualité. Cela est d’autant plus vrai pour notre service de traiteur, le George V, qui se fait un devoir de mettre sur la table de nos convives des produits du Québec dont nous pouvons vérifier la traçabilité. Et élément non négligeable, en achetant des produits alimentaires québécois, on limite les transports et on contribue ainsi à diminuer l’empreinte carbone de nos opérations. Enfin, en achetant local, nous avons l’assurance, qui revêt beaucoup d’importance à mes yeux, que les normes du travail québécoises sont suivies et que les travailleurs à l’emploi de nos fournisseurs sont bien traités.
Créer de la valeur ajoutée
Pour tous nos clients, qu’ils séjournent dans nos établissements pour des motifs reliés à leurs affaires ou simplement pour s’offrir un séjour d’agrément en couple ou en famille, nous avons développé notre Coffre aux trésors. C’est un programme simple qui permet d’enrichir le séjour de nos visiteurs en leur donnant accès à plus de 40 établissements, dont des restaurants, des attraits majeurs, des boutiques et des tours guidés. Le développement de ce produit a nécessité des heures de négociation de la part de notre personnel. Et le bénéfice ne va pas seulement à nos clients. En effet, le Coffre aux trésors contribue à créer de l’achalandage chez des entreprises locales et celles-ci continueront plus que jamais à en avoir besoin une fois le retour à la normale.
Mettre en valeur les produits et les attraits locaux
En plus d’offrir notre Coffre aux trésors qui permet d’avoir accès à des rabais intéressants chez des partenaires qui ont une offre de qualité pour nos clients, nous nous faisons un devoir de mettre en valeur les produits et attraits locaux. D’une part, notre service de conciergerie, non seulement répond aux demandes spéciales des visiteurs qui séjournent à l’Hôtel Château Laurier Québec, mais se fait un plaisir de suggérer toute une série d’activités qui correspondent aux besoins, attentes et goûts de nos clients. Notre équipe de concierges est passionnée et aime sa région. L’équipe fait constamment des recherches pour en faire découvrir ses principaux attraits et tous ses trésors insoupçonnés.
La mise en valeur de l’offre touristique de la région passe également par le développement et l’offre de forfaits à nos clients, forfaits que l’on peut acheter directement sur notre site Web. On y retrouve de tout, pour tous les goûts et pour toutes les clientèles, des couples à la recherche d’expériences épicuriennes, aux familles en passant par les amateurs de culture et de patrimoine. Et même si nos clients décident de ne pas acheter ces forfaits et préfèrent réserver simplement une chambre, ils pourront, en consultant la section forfaits de notre site, découvrir toute une gamme de produits et d’activités susceptibles d’enrichir leur séjour.
Enfin, la curiosité, notre présence sur les médias sociaux ou tout simplement la recommandation d’un proche ou d’un ami vous a dirigé vers notre blogue. Eh bien, sachez que nous en sommes très fiers. Nous sommes un des rares hôtels au Québec à tenir un blogue où nous publions régulièrement des articles documentés qui vous permettent de connaître et de vous familiariser avec plusieurs aspects, plus ou moins connus, de notre région. J’ai le bonheur de contribuer à ce blogue, au même titre que d’autres gestionnaires et employés de l’hôtel. Nous nous efforçons de toujours publier des articles de qualité, et ce, dans le respect de nos clients et partenaires.
Réserver directement auprès de votre hôtel
Notre Premier ministre le répète régulièrement lors de ses points de presse sur la pandémie, « les beaux jours s’en viennent ». Malgré le fait que plusieurs Québécois devront réduire une partie de leur pouvoir d’achat au cours de cette pandémie, un grand nombre de nos concitoyens voudront tout de même profiter des beaux jours pour prendre des vacances. Et lorsque ces beaux jours seront revenus, prendre ses vacances chez nous deviendra un choix logique, que ce soit pour des motifs économiques ou sanitaires. Ça sera encore une fois de plus l’occasion de privilégier l’achat local en réservant directement auprès des hôtels et des résidences de tourisme. Ce faisant, on évitera de transférer des sommes importantes outre-frontière, représentant les généreuses commissions perçues par les principales agences de voyages en ligne. À cet égard, nous avons d’ailleurs diffusé, il y a quelques mois, une vidéo présentant les avantages pour les clients de réserver directement avec hôtelier. Regarder la vidéo en cliquant ici.
Écouter de la musique d’ici
Les mesures de confinement et de distanciation sociale, si nécessaires soient-elles, constituent une véritable catastrophe pour nos artistes et musiciens. Du coup, toutes nos salles de spectacles et les nombreux festivals qui se tiennent chaque année en été ont dû annuler leur programmation, laissant bien involontairement sur le carreau des milliers de comédiens, d’humoristes, de musiciens et de chanteurs. Qui plus est, les tournages de films, de même que la production d’émissions de fiction et de variété ont été interrompus. Les rares qui ont survécu au confinement sont produits en respectant des règles sévères de distanciation et font appel à un minimum d’artistes et de musiciens.
Qu’à cela ne tienne, un grand nombre de chanteurs et de chanteuses d’ici ont enregistré des vidéos de leurs performances à partir de leurs maisons et les ont partagées, pour notre plus grand plaisir, sur les différentes plateformes de médias sociaux. Vous, qui avez l’habitude de me lire, vous savez sans doute que je termine toujours mes billets par un coup de cœur musical. Permettez-moi aujourd’hui de vous suggérer de faire votre contribution afin de rendre hommage à nos musiciens et chanteurs en écoutant leur musique. Pourquoi ne pas fouiller dans vos collections de CD ou de vinyles, vous pourriez y retrouver des trésors oubliés. Et si vous voulez vous procurer de nouveaux albums, vous pouvez le faire en ligne en privilégiant les sites d’achat québécois. Enfin, si vous êtes un adepte des applications de diffusion en continu (Spotify, Apple Music, etc.), pourquoi ne pas privilégier les artistes québécois. D’ailleurs, Québecor a tout récemment annoncé le lancement de QUB musique, une nouvelle plateforme d’écoute en continu conçue pour les gens de chez nous et réalisée au Québec regroupant 50 millions de chansons entièrement francophones. Je vous invite à encourager notre culture et à vous procurer la nouvelle plateforme QUB musique offerte gratuitement à tous jusqu’au 31 juillet 2020. Un conseil, écoutez à satiété. Vous pourrez ainsi leur permettre d’en tirer des revenus, même si ceux-ci sont maigres.
En terminant, acheter et consommer québécois, non seulement nous permettra de sauver de nombreuses entreprises et les emplois qu’elles génèrent, mais surtout de devenir une société plus empathique et solidaire. Et c’est de plus en plus facile de le faire, via les sites transactionnels des entreprises, touristiques ou autres, ou tout simplement via des plateformes d’achat local comme les sites Mazonequebec.com et Le panier bleu. Nous avons d’ailleurs enregistré nos deux hôtels sur ce dernier site.
La Maison de la musique
Si vous avez l’habitude de lire mes billets sur ce blogue, vous savez que je vous livre un coup de cœur musical à la fin de ceux-ci. Vous l’avez sans doute compris, j’aime la musique. J’aime acheter des albums, faire des découvertes et les partager. Que ce soit à la maison ou en auto, la musique me procure bonheur, plaisir et vient injecter sa dose de magie et d’énergie dans mon quotidien. Mais si l’écouter est une véritable passion pour moi, que dire de voir des musiciens talentueux et inspirés s’exprimer sur scène. Et à Québec, il y a plusieurs salles et lieux pour assister à un spectacle musical, mais j’aimerais vous parler aujourd’hui d’une salle qui porte avec justesse et fierté son titre de Maison de la musique, le Palais Montcalm.
Une programmation de calibre
Avec en résidence un orchestre de chambre aussi prestigieux que Les Violons du Roy et de son chœur associé, La Chapelle de Québec, le Palais Montcalm assume pleinement son statut de Maison de la musique. Cet orchestre de réputation internationale, fondé par Bernard Labadie, s’y produit à plusieurs reprises à chaque année. Outre Les Violons du Roy, le Club musical de Québec propose également quelques concerts avec des musiciens et interprètes de renommée internationale. Ainsi, au cours de la dernière année, le Club a présenté de nombreux concerts exceptionnels dont, entre autres, un concert dirigé par le célèbre gambiste Jordi Savall de même qu’une performance en duo du violoncelliste Gautier Capuçon et de la spectaculaire pianiste chinoise Yuja Wang.
Mais si le Palais Montcalm peut s’enorgueillir de présenter une programmation de musique classique de calibre mondial, les autres genres musicaux offerts dans sa programmation viennent donner tout son sens à sa désignation de Maison de la musique. En effet, le Palais et ses salles accueillent des musiciens qui y font résonner les musiques du monde, le jazz, le blues, le folk, la musique Indie et même le rock progressif. J’ai eu, au cours des dernières saisons, l’occasion d’y voir des prestations qui m’ont fait réellement vibrer. Je pense, entre autres, au concert de Sarah McKenzie, chanteuse et pianiste de jazz originaire de l’Australie. Et si vous aimez le jazz vocal, la programmation du Palais Montcalm est vraiment taillée sur mesure pour vous. Au cours des dernières années, des chanteuses de renom y ont en effet foulé les planches de sa scène dont Dee Dee Bridgewater, Mélody Gardot et Holly Cole pour n’en nommer que quelques-unes. Et pour donner une richesse et un environnement musical d’une grande présence à ces belles voix, on y présente aussi à l’occasion des vocalistes de jazz accompagnés par l’Orchestre symphonique de Québec. Ainsi, en 2018, le charismatique Gregory Porter y a interprété un concert dédié aux chansons de Nat King Cole. Le Palais et l’Orchestre nous remettront ça en 2020 avec le spectacle Stacey Kent symphonique. Cette chanteuse américaine qui intègre à son répertoire de nettes influences du jazz brésilien et d’auteurs-interprètes français tels Henri Salvador, Léo Ferré et Serge Gainsbourg, saura sans aucun doute séduire les amateurs de jazz avec sa voie feutrée et d’une belle élégance. Ce sera définitivement un rendez-vous que je ne voudrai pas manquer.
Et le jazz instrumental n’y est pas en reste puisque de nombreux concerts y sont programmés. L’ensemble du saxophoniste Yannick Rieu, le jazz cubain de Rafael Zaldivar, l’ensemble japonais de jazz moderne Mouse on the Keys et même une soirée où on pourra danser le swing sur la musique d’un big band, autant d’occasions qui nous permettront de voyager sur les notes bleues et envoutantes du jazz. En cette matière, le Palais Montcalm est définitivement la destination incontournable pour les amateurs à Québec.
Comme je l’ai mentionné précédemment, ce qui fait la richesse de la programmation du Palais Montcalm, c’est l’ensemble des courants et styles musicaux contemporains que l’on peut y entendre. On y programme non seulement des artistes et musiciens de grande renommée mais surtout des spectacles qui sont rarement présentés sur d’autres scènes à Québec. Où ailleurs à Québec peut-on voir des légendes du blues comme l’harmoniciste Charlie Musselwhite qui se produira sur la scène de la salle Raoul Jobin le 12 mai prochain. Et que dire de cette rencontre unique avec Stick Men, un trio dont les membres ont fait partie ou accompagné King Crimson, une des légendes du rock progressif. Ce groupe s’articule autour du célèbre bassiste Toni Levin qui, outre King Crimson, a participé aux albums de grosses pointures comme John Lennon, David Bowie, Peter Gabriel et Dire Straits. Tous les billets pour les deux spectacles du trio (10 et 11 avril) ont toutefois été vendus. Et si le Palais est devenu un lieu de diffusion ayant accueilli son lot de légendes et de célébrités, on peut également y entendre des chanteurs et musiciens qui émergent de plus en plus sur la scène musicale. La venue d’Anna Calvi le 30 mars prochain en est un bon exemple. Bien qu’elle n’ait que quelques albums à son actif, on compare déjà cette chanteuse et musicienne britannique à des légendes du rock comme PJ.Harvey et Nick Cave.
On a qu’à parcourir le site web du Palais Montcalm pour bien saisir toute la richesse, la diversité et l’unicité de sa programmation. L’équipe compte depuis près de deux ans sur une ressource précieuse à la programmation. Ayant été directeur de la section Art et spectacles et journaliste au quotidien Le Soleil, Nicolas Houle a couvert la scène musicale de Québec pendant une quinzaine d’année avant d’assumer les fonctions de coordonnateur à la programmation et depuis mai 2019, de directeur de la programmation du Palais. Ceux et celles qui ont pu le lire dans les pages du Soleil peuvent témoigner de ses grandes connaissances musicales. Avec un tel professionnel aux commandes de sa programmation, le Palais Montcalm n’a pas fini de me ravir et me surprendre avec ses rendez-vous musicaux uniques à Québec.
Et j’en suis fort heureux!
Pas une, pas deux, mais trois salles
Quand on pense au Palais Montcalm, on pense spontanément à la Salle Raoul-Jobin, sa plus grande salle. Ayant accueilli depuis plusieurs décennies des artistes de renom, elle a été complètement reconfigurée pour devenir une des meilleures salles de concert au monde. Les artistes qui s’y produisent, tout comme les spectateurs, peuvent y jouir d’une acoustique et d’un confort exceptionnels. On y retrouve d’ailleurs depuis 2013 un magnifique et imposant orgue de concert Casavant.
Pour des concerts et prestations plus intimes, le Palais nous offre également la Salle d’Youville. Située en façade du côté est, on peut y apprécier l’ambiance feutrée et la proximité avec les artistes.
Enfin, un nouvel espace de diffusion verra le jour en 2020. Située au rendez-chaussée et accessible directement depuis la Place d’Youville, cette nouvelle salle qui pourra accueillir près de 200 spectateurs, viendra offrir une tribune et une nouvelle vitrine à la relève artistique. En l’inaugurant et en permettant un accès direct, sans passer par le hall, la direction du Palais Montcalm veut rejoindre un public plus jeune, dans une atmosphère plus décontractée.
Fiers d’être partenaire
Nous aimons le Palais Montcalm et nous sommes convaincus que nos clients l’aimeront tout autant. C’est pourquoi nous sommes heureux du partenariat que nous avons établi afin d’enrichir notre offre du Coffre aux trésors. En séjournant à l’Hôtel Château Laurier Québec obtenez votre carte Coffre aux trésors et bénéficier d’un rabais de 15 % dans de nombreux restaurants, musées, commerces et bien sûr sur le prix des billets au Palais Montcalm. Il faut prendre note toutefois que ce rabais ne s’applique pas à tous les spectacles et concerts. Si tout comme moi, vous aimez la musique et vous avez le goût d’apprécier les performances d’artistes dans un environnement formidable, je vous invite à consulter le site du Palais Montcalm, pour découvrir sa programmation. Et surtout, que vous séjourniez à l’Hôtel Château Laurier Québec ou à l’Hôtel Château Bellevue, profitez de votre carte Coffre aux trésors.
Mon coup de cœur musical : L’album Pour déjouer l’ennui de Pierre Lapointe. Il utilise le vieux style musical des chansons françaises à merveille.
Québec en hiver, un conte à ciel ouvert
J’aimerais revenir sur les congés des fêtes. Nous avons eu des températures plutôt confortables pour cette période de l’année qui ont permis à nos nombreux visiteurs de vivre une belle expérience et de ressentir pleinement toute la magie de Québec sous la neige.
Tout comme moi, plusieurs commerçants, restaurateurs et travailleurs de l’industrie touristique avec qui j’ai échangé ont remarqué que de plus en plus de touristes au cours de cette période provenaient de l’étranger. Et oui, quiconque s’est promené au cœur du Vieux-Québec au cours de cette période, a pu croiser bon nombre d’Asiatiques et de Mexicains qui sont venus joindre les clientèles plus traditionnelles en provenance du Nord-est des États-Unis, de l’Ontario et du Québec. Cela est d’autant plus intéressant car, comme le révèlent les données colligées par l’Office du tourisme de Québec, les visiteurs en provenance de l’étranger dépensent trois fois plus que les visiteurs québécois.
Visiter Québec pendant la période des fêtes est devenu de plus en plus populaire au cours des dernières années. Les taux d’occupation enregistrés dans nos deux hôtels entre le 23 et le 31 décembre le démontrent de façon éloquente. À l’échelle de la ville, le nombre de chambres vendues est un indicateur plus fiable pour évaluer cette tendance. Donc, pour vérifier mes observations, je suis allé jeter un coup d’œil aux bilans statistiques annuels de l’Office du tourisme pour les dix dernières années. Résultat : la progression du tourisme et la performance de la région sont plutôt remarquables. Ainsi, de 2010 à 2018, dernière année où les données de décembre sont disponibles, le nombre de chambres vendues a augmenté de 31 %.
Mettre en place des solutions gagnantes
Québec est devenue de plus en plus une destination rêvée pour s’imprégner de la magie du temps des fêtes. Parmi les raisons qui l’expliquent, on ne peut passer à côté du produit et de la qualité de l’expérience que nous proposons aux visiteurs. Le Vieux-Québec offre un cadre architectural et des points de vue d’une grande beauté. Et bon nombre d’intervenants, de la Ville aux entreprises touristiques en passant par les sites religieux et patrimoniaux, consacrent efforts et ressources pour l’embellir encore davantage, en rivalisant de créativité pour illuminer et décorer la ville. Et l’organisation de festivités et d’événements vient ajouter encore plus à la magie et à l’attractivité de celle-ci en permettant aux visiteurs de vivre un séjour inoubliable.
Autre raison qui explique ce regain de popularité des touristes étrangers? Les gouvernements et administrations publiques peuvent et doivent créer des conditions gagnantes pour le développement et l’attractivité des destinations touristiques. Nous avons malheureusement vécu une situation inverse au début de la dernière décennie. Le gouvernement au pouvoir au parlement canadien jusqu’en 2015 avait coupé de façon drastique les budgets dédiés à la promotion touristique à l’étranger. Il avait aussi imposé l’obtention d’un visa pour les voyageurs mexicains, visa dont les procédures d’obtention étaient complexes et plutôt dissuasives. Heureusement, le gouvernement Trudeau a mis fin à cette pratique et le nombre de visiteurs mexicains n’a cessé d’augmenter depuis. Fait cocasse, l’annonce de ce changement fut faite ici-même à l’Hôtel Château Laurier Québec durant une récente tripartite entre le Mexique, les États-Unis et le Canada. Du côté du gouvernement du Québec, le ministère du Tourisme a délégué son mandat de promotion touristique sur les marchés étrangers à l’Alliance de l’industrie touristique, une organisation relevant directement de l’industrie, mieux financée, plus imputable et surtout plus agile pour profiter pleinement des opportunités. Enfin, à l’échelle locale, la Ville de Québec a continué au cours des dernières années à supporter le tourisme en accordant, entre autres, un soutien financier à plusieurs événements. Sans la contribution de la Ville et des gouvernements, le Marché de Noël allemand, le nouveau festival Toboggan, le Carnaval, le Pentathlon des neiges et la Coupe du monde de ski de fond, pour ne citer que ceux-là, pourraient plus avoir lieu.
Enfin, la dernière explication et non la moindre pour expliquer ce regain de popularité, réside sans aucun doute dans la promotion faite par l’Office du tourisme et ses partenaires. Le développement de la notoriété d’une destination comme Québec est un travail de long cours. Que ce soit par les relations avec la presse touristique et tous les influenceurs, la publicité ou le marketing en ligne, il est important d’avoir un bon plan de match et une vision à long terme et surtout, d’y consacrer les efforts et les ressources. Il faut aussi mobiliser l’ensemble des intervenants touristiques derrière cette vision et croyez-moi, ce n’est pas toujours aussi simple qu’il n’apparaît. À en juger par les campagnes de l’Office et surtout par les résultats obtenus, nous sommes définitivement sur la bonne voie.
Poursuivre sur cette lancée
Tout comme la plupart de mes collègues hôteliers, je me réjouis des démarches et de l’engagement de l’Office du tourisme pour augmenter de façon sensible le nombre de touristes au cours de la saison hivernale. L’hiver fait partie de notre ADN et l’Office a identifié plusieurs pistes d’action pour en profiter pleinement. Parmi celles-ci, je retiens tout spécialement la priorité accordée à la mise en valeur de notre plus grand trésor, le Vieux-Québec. Et pour faire suite à mes observations du début, je me réjouis également de la volonté de revoir nos clientèles prioritaires et de viser des marchés pour lesquels l’offre hivernale est plus exotique. Comme l’exprime si bien la vision proposée par l’Office, « en hiver, une touche de féérie s’ajoute à la beauté singulière de la ville et Québec devient un conte à ciel ouvert ».
En faisant des recherches sur Internet, j’ai constaté à quel point l’idée de créer une marque forte autour de l’hiver avait déjà porté fruit dans d’autres destinations. Ainsi, en naviguant sur le web, je suis tombé sur le site de Rovaniemi, capitale de la Laponie Finlandaise. Située aux confins du cercle arctique polaire, Rovaniemi s’affiche depuis 2010 comme la ville natale officielle du Père Noël. En plus d’y retrouver plusieurs attraits et événements cohérents avec ce positionnement, on peut y rencontrer le célèbre personnage tout au long de l’année dans le Village du Père Noël, un attrait touristique qui accueille plus de 500 000 visiteurs à chaque année. Et si le froid et l’accessibilité constituent des freins dans la décision de visiter Québec en hiver, on peut certainement en dire tout autant pour Rovaniemi, située à plus de 900 kilomètres au nord d’Helsinki, la capitale de la Finlande.
Les marchés de Noël constituent une autre attraction fort populaire et ce, dans plusieurs villes. En Europe, certains de ces marchés sont devenus de véritables institutions. C’est le cas, entre autres, en Alsace et en Allemagne. Le Marché de Noël allemand de Québec n’est certes pas unique mais il a l’avantage de se tenir dans un environnement exceptionnel, rappelant par cela les plus beaux marchés de Noël européens. Dans un article que j’ai publié sur ce blogue en mars 2019, je déplorais que le Marché de Noël de Québec cesse ses activités le 23 décembre, soit avant l’achalandage touristique que l’on connait entre Noël et le Jour de l’an. Les organisateurs ont sûrement de bonnes raisons de procéder ainsi mais je souhaiterais vivement trouver des solutions pour maintenir ses activités jusqu’à la fin de l’année.
Des marchés de Noël célèbres comme ceux de Strasbourg, Colmar, Prague et Bruxelles ont réussi à étendre leur plage d’ouverture jusqu’à la fin de décembre et même au-delà dans certains cas. Notre marché de Noël est magnifique et constitue maintenant une belle signature pour la Ville. On ne peut qu’espérer l’offrir aux nombreux touristes pendant toute la période des fêtes.
Il reste certes beaucoup de travail pour connaître tout au long de l’hiver un achalandage comparable à celui de la période de fêtes. Mais avec une vision claire et de l’audace, Québec a tout pour devenir la destination hivernale par excellence.
Mon coup de cœur musical : L’album Retour à Walden – Sur les pas de Thoreau de Richard Séguin. Son hommage au poète Henry David Thoreau est un réel succès. La trame musicale est exceptionnelle.
Planifier sa semaine de relâche à Québec
Petits et grands l’attendent avec impatience : en mars, c’est la semaine de relâche! Saviez-vous qu’au Québec, la toute première semaine de relâche a eu lieu en 1979? Les étudiants d’hier sont aujourd’hui parents et recherchent, à leur tour, des expériences intéressantes à vivre avec leurs enfants. Pour l’occasion, l’équipe des concierges de l’Hôtel Château Laurier Québec vous propose de belles suggestions d’activités extérieurs et intérieures pour refaire le plein d’énergie.
Attachez votre foulard, tout le monde dehors!
Les dernières semaines de l’hiver québécois sont pleines de surprises, mais réservent souvent de très belles journées, où les températures sont douces et les rayons du soleil bien chauds.
Pendant la relâche scolaire, l’Aquarium de Québec accueille les familles avec une programmation toute spéciale! Mascottes, karaoké, atelier de fabrication de produits écolo, musique, fresque collective, jeux gonflables, tire sur neige, aquariophilie, magie et jeux d’évasion scientifique sont au rendez-vous du 29 février au 8 mars. Naturellement, de nombreux bassins intérieurs sont ouverts pour admirer les dizaines de milliers de créatures aquatiques. Pour l’occasion, le site est ouvert jusqu’à 20 h tous les soirs, à l’exception de la dernière journée. Consultez la programmation pour connaître l’horaire de chacune des journées.
Le Jardin d’hiver, c’est un circuit extérieur où on vous invite à déambuler pour découvrir des œuvres d’art, illustrations, sculptures, installations poétiques réalisées par six artistes d’ici et d’ailleurs. Spécialement conçu pour émerveiller les enfants, ce parcours artistique vous mènera du Vieux-Port au Vieux-Québec. Un excellent prétexte pour prendre l’air et « prenant l’art » par la même occasion!
Par ailleurs, de nombreux parcs, sentiers de marche ou de ski de fond, lieux de glissade et patinoires extérieures se trouvent à Québec, dans certains cas à distance de marche de l’Hôtel Château Laurier Québec : n’hésitez pas à nous demander conseil.
Un air de bord de mer
Même si nous sommes à Québec, pourquoi ne pas convier le Sud, l’espace de quelques heures?
À une vingtaine de minutes au nord de la ville, le Bora Parc du Village Vacances Valcartier est un vaste parc aquatique intérieur. On y trouve toute une panoplie de glissades, jeux d’eau, piscine à vagues, bassins, surf, bains chauds à remous, rivière d’aventure, aires de repos et coin resto : assurément beaucoup de plaisir pour tous les membres de la famille!
Vous pouvez aussi tout simplement profiter des installations de l’Hôtel Château Laurier Québec, à quelques minutes – voire quelques secondes – de votre chambre! Enfilez votre maillot et venez vous prélasser dans notre piscine intérieure à l’eau salée (ouverte tous les jours de 6h à 22h), profiter du sauna finlandais, de nos deux spas extérieurs et de notre beau jardin intérieur quatre saisons.
Rester au chaud
Vous préférez rester bien au chaud et au sec? Qu’à cela ne tienne : voici quelques suggestions d’expériences intéressantes à vivre en famille sans devoir vous mouiller, ni affronter les sursauts météo de la fin d’hiver!
Du 29 février au 8 mars 2020, le Festival de cinéma en famille de Québec présente des longs et courts métrages, des films d’animation et des documentaires qui plairont à un large public. Pour cette 9e édition, la programmation propose plusieurs dizaines de films, ateliers et activités, dont un ciné-philo, un ciné-pyjama, un atelier d’initiation aux effets spéciaux, un ciné-concert, un ciné-atelier avec fabrication d’une baguette magique, un ciné-brunch, des rencontres d’auteurs de bédé jeunesse… et même un intriguant ciné-vélo, au cours duquel il faudra pédaler afin de recharger la batterie et de visionner un film!
Les jeux d’évasion (escape games) ont la cote. Si vous ne connaissez pas déjà ce concept, très populaire notamment auprès des ados, la relâche est une belle occasion de vous y initier! On vous « enferme » dans une salle dont vous devrez vous échapper, au moyen d’une série d’indices, dans un délai donné. Jouer en équipe est d’ailleurs l’une des stratégies les plus amusantes. Certains endroits offrent une valeur ajoutée : par exemple, la Distillerie Stadaconé a créé un jeu immersif nous ramenant à l’époque de la Nouvelle-France, alors que l’on doit trouver un médicament pour guérir le capitaine atteint du scorbut! Les visiteurs sont ensuite invités à découvrir les installations et, tandis que les adultes dégustent les produits de la distillerie, les enfants apprennent à reconnaître les arômes de fleurs, de grains et de fruits entrant dans la composition des gins.
Il y a des passionnés d’histoire militaire dans la famille? On profite de la relâche à Québec pour découvrir le Musée du Royal 22e Régiment, à la Citadelle de Québec. L’exposition permanente « Je me souviens » révèle une foule d’informations fascinantes sur la vie militaire à Québec. La salle des médailles, les bornes interactives, les objets présentés témoignent aussi d’un riche pan d’histoire, tandis qu’une exposition spécialement conçue pour les familles permet de découvrir les nombreux animaux (chevaux, pigeons, chiens et même bouc) qui ont accompagné les militaires en mission à l’étranger ou en exercice!
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Comme vous le constatez, notre belle ville de Québec a beaucoup de choses à vous offrir! Il nous fera plaisir de vous offrir davantage d’informations, par exemple sur les bons restos à visiter en famille ou encore sur les autres musées à visiter. Nous espérons que cette relâche à Québec donnera à tous, petits et grands, l’énergie requise pour terminer l’année scolaire en beauté!
Francoresponsabilité: coup de cœur pour le canot à glace
En février, à Québec, immanquablement, vous entendez parler de canot à glace, car hé oui, cela n’est pas une histoire à vous faire à croire. À Québec, les canots ne glissent pas que sur les eaux, ils prennent aussi leur élan sur les glaces du fleuve Saint-Laurent!
Laissez-nous vous raconter le trait d’union entre la francoresponsabilité et le canot à glace.
La francoresponsabilité comporte un engagement clair envers la francophonie, mais aussi à l’égard de ce qui lui donne corps : ses valeurs, sa culture et son patrimoine. Activité pluri centenaire, le canot à glace est reconnu au patrimoine immatériel du Québec depuis 2014. L’engagement francoresponsable de l’Hôtel Château Laurier Québec et son soutien constant d’équipes de canotier/ères sur glace s’inscrivent donc dans le volet patrimoine de la francoresponsabilité.
En tant qu’hôtelier, fier d’avoir pignon dans la ville de Québec, je suis toujours à la recherche d’activités qui nous distinguent comme destination touristique. Des activités qui nous permettent de faire connaître et aimer nos hivers.
Le canot à glace est unique!
Cette activité ne se pratique nulle part ailleurs au monde. Mais plus encore, elle fait partie de l’histoire de notre communauté, du patrimoine de la ville de Québec. Ça allait donc de soi de la faire rayonner en soutenant des équipes, ce que l’on fait depuis une douzaine d’années déjà.
– Alain Girard, président de l’Hôtel Château Laurier Québec
Le canot à glace, patrimoine immatériel
Le canot, les glaces, les canotiers, tout cela semble pourtant bien tangible, bien « matériel » pour du patrimoine immatériel. Comment le gouvernement du Québec en est-il arrivé à classer d’immatérielle cette activité ?
La notion de patrimoine immatériel reconnaît les savoir-faire, les connaissances et les pratiques transmises de génération en génération. Des patrimoines immatériels tels que l’art du pizzaïolo napolitain, l’alpinisme français ou encore le chant byzantin ont d’ailleurs été inscrits au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Si aujourd’hui la pratique du canot à glace s’inscrit davantage du côté des compétitions et des défis sportifs, l’obtention du titre de patrimoine immatériel s’enracine dans sa pratique ancienne. Les premières traces écrites relatant la navigation sur les glaces par les populations autochtones remontent au XVIIe siècle, signe que l’activité était pratiquée bien avant que les Européens en fassent le récit. Par la suite, dans la première partie du XIXe siècle, la pratique du canot à glace s’est transformée en un métier, celui de passeur, c’est-à-dire celui qui permettait aux personnes et aux marchandises de traverser le fleuve à une époque où il n’existait aucun pont entre Québec et Lévis. Malgré les avancées technologiques navales, notamment l’arrivée des bateaux à vapeur, les passeurs réussirent mieux que les grands navires à se frayer un chemin parmi les glaces du fleuve, jusqu’à ce que les brise-glaces en viennent, en 1904, à rendre leur métier caduc.
De passeur à canotière
Défier les glaces a amené les habitants de la région à parfaire un savoir-faire et des connaissances pratiques afin de ne pas périr dans les eaux froides du fleuve. Renforcement des embarcations, acquisition et surtout transmission des savoirs sur les vents, les marées, le mouvement des glaces et les courants propres au Saint-Laurent. Des savoir-faire et des connaissances transmis d’une génération de canotiers à l’autre qui forment encore aujourd’hui ce patrimoine immatériel reconnu par le gouvernement du Québec.
La rivalité informelle entre les canotiers concourra à l’organisation de la première course formelle de canot en 1894. Ce n’est toutefois qu’avec le retour du Carnaval d’hiver en 1955 que les courses de canots à glace comme nous les connaissons aujourd’hui prirent leur rythme de croisière.
Mais qu’est-ce qui pousse les canotiers actuels à s’élancer sur les glaces ?
Frédérique Saucier, canotière depuis plus de 15 ans et équipière du canot à glace George V services de banquets et traiteur, a rêvé de faire du canot à glace dès son enfance :
Quand j’étais petite, on allait voir les courses en famille. À partir de ce moment, j’ai su que je voulais moi aussi faire partie d’une équipe, être dans les meilleures pour gagner lors de la course du Carnaval de Québec, dans ma ville.
Petite, j’ai eu la chance de rencontrer Mylène Martel qui est devenue mon idole. Mylène est un des piliers de la course en canot féminine. À partir de ce moment, j’ai tout fait ce qu’il fallait pour être capable de me joindre à une équipe. J’ai gravi les échelons un à un, puis un jour, j’ai pu faire une première course.
– Frédérique Saucier, membre de l’équipe George V services de banquets et traiteur
Le sport se conjugua longtemps au masculin. Depuis le début des années 1980 les équipes féminines font désormais partie de l’aventure.
La confrérie des glaces
Si la prouesse physique est indissociable du canot à glace, ce qui impressionne le plus Alain Girard se sont les liens qui, au fil des saisons, se développent entre les canotiers.
Je trouve splendide la nécessaire ingéniosité et la débrouillardise des équipes afin de vaincre les glaces, d’utiliser la force des courants. Mais plus encore, au-delà de la rivalité sportive sur l’eau, les canotiers ont développé une réelle confrérie.
Faire du canot à glace exige une totale confiance entre les canotiers, car parmi les équipiers, quatre rament à reculons, sans voir vers où ils vont. Cette confiance est magnifique.
– Alain Girard, président de l’Hôtel Château Laurier Québec
Frédérique Saucier souligne à quel point la poursuite du canot à glace repose sur le dévouement et la passion des gens, pour beaucoup, bénévoles. Elle admire également leur persévérance, autant sur les glaces que hors de l’eau, car sans cette persévérance ni l’appui de personnalités importantes de la ville de Québec comme Alain Girard, le sport n’aurait pas pu atteindre le calibre actuel.
Historiquement, les canots ont toujours porté le nom d’entreprises de Québec. Mais avec Alain Girard il y a plus : il est un amoureux du canot à glace! Son implication sociale dans ce sport tient davantage de la philanthropie que de la commandite.
– Frédérique Saucier, membre de l’équipe George V services de banquets et traiteur
Un patrimoine immatériel bien vivant
En 2020, plus d’une soixantaine d’équipes ont pris part à la course du Carnaval de Québec. Si plusieurs canotiers commencent à être de la vielle garde, comme le dit Frédérique Saucier, la relève est bien présente. Ce qui augure bien pour l’avenir de la tradition. Osons la question : Est-ce que l’engouement pour le sport s’accompagne d’un intérêt aussi vif pour son volet patrimonial?
La fierté de pratiquer un sport unique au monde est pleinement partagée par les canotiers. Dans nos outils de communication le volet patrimonial est mis de l’avant, nous soulignons le fait que le sport de canot à glace poursuit une grande tradition.
Par contre, sur le plan individuel, je crois que c’est après quelques années de courses que tu réalises vraiment que tu fais partie d’une grande histoire et là, la dimension patrimoniale prend tout son sens.
– Frédérique Saucier, membre de l’équipe George V services de banquets et traiteur
Pour suivre les performances de notre équipe George V services de banquets et traiteur rendez-vous en 2021!
Pour en savoir plus sur le canot à glace
Livre
Naviguer en canot à glace, un patrimoine immatériel. 2012. Éditions GID.
Tourisme
Espace patrimoine canot à glace Les Traverseux
Patrimoine
Répertoire du patrimoine culture du Québec – Pratique du canot à glace sur le fleuve Saint-Laurent