L’une des merveilles naturelles les plus saisissantes de la région de Québec est sans contredit la chute Montmorency. D’une hauteur spectaculaire de 83 mètres, soit 30 mètres de plus que les chutes du Niagara, elle attire les visiteurs par milliers. Nous vous avons préparé un petit florilège des sept raisons pour lesquelles vous pourriez avoir envie d’aller voir cette superbe attraction de plus près, lors de votre séjour à l’Hôtel Château Laurier de Québec!
1. Une structure géologique très ancienne
Il y a plusieurs centaines de millions d’années, pendant ce qu’on appelle le Paléozoïque, ou ère primaire, toute la région de Québec était située aux abords d’une marge continentale. La chute est considérée comme un vestige de cette période très ancienne: elle résulte d’une faille où se précipite la rivière Montmorency.
Même s’il serait plutôt sympathique d’imaginer une famille de diplodocus faisant trempette au pied de la chute, on sait que les animaux qui fréquentaient la région étaient alors de gros poissons et des types de calmars géants!
2. Les fantômes du passé
Les Premières nations (peuples autochtones du Canada) qui fréquentaient la région connaissaient la chute depuis longtemps, mais c’est le fondateur de Québec en personne, Samuel de Champlain, qui l’a baptisée chute Montmorency. Il a choisi ce nom pour honorer l’amiral de France et de Bretagne Charles de Montmorency-Damville, duc de Damville. Celui-ci n’a jamais vu la chute portant son nom, puisqu’il meurt en 1612 sans avoir mis les pieds au Canada.
Plus de 150 ans plus tard, en prévision des affrontements armés, les Britanniques conduits par le général James Wolfe ont construit des fortifications de terre. L’emplacement est choisi car il permet d’observer les défenses installées par le marquis de Montcalm et l’armée française, de l’autre côté de la rivière jusqu’à Québec. Des traces de ces ouvrages militaires datant de 1759 ont subsisté : ils se trouvent dans la partie orientale du Parc de la chute.
Le contexte de la guerre a aussi donné naissance à une légende : celle de la Dame blanche. Deux jeunes amoureux, Mathilde et Louis, se fréquentaient et devaient se marier en juillet 1759. Quelques jours avant la noce, les Britanniques lancèrent une attaque aux environs de la chute. Engagé dans la milice coloniale, Louis dut partir se battre… et fut tué. Hébétée de tristesse, Mathilde retourna chez elle, enfila sa robe de mariée et se jeta dans le vide de la chute. Il arrive, encore de nos jours, qu’on semble apercevoir une forme blanchâtre se jeter dans les remous de la chute…
3. Une ou plusieurs chutes?
On emploie habituellement le singulier, mais il y a bel et bien trois chutes qui forment la chute Montmorency. Le Parc de la Chute-Montmorency est aménagé en fonction du Grand Sault, la portion principale et la plus impressionnante. Les deux autres chutes sont beaucoup plus modestes et rarement montrées en images: l’une est naturelle et l’autre résulte de la conduite forcée de l’ancienne centrale hydroélectrique, dont les ruines sont encore visibles.
4. Sensations fortes
Si les promenades paisibles en nature ne sont pas votre tasse de thé, sachez que la chute Montmorency peut vous procurer une bonne dose d’adrénaline. Au départ de la gare située au pied de la chute, il est possible de faire l’ascension en téléphérique. Rendu en haut de la falaise, le pont suspendu permet de traverser la chute dans toute sa largeur, avec le grondement sourd de l’impressionnant débit d’eau juste au-dessous. Si vous ne souffrez pas de vertige, vous apprécierez la descente par l’escalier panoramique de 487 marches arrimé à même la falaise.
Pour les plus intrépides, une autre manière de profiter du site est la Via Ferrata. Activité hybride entre la randonnée pédestre et l’escalade, elle consiste à se déplacer sur la paroi rocheuse au moyen de prises métalliques et d’un câble d’acier. Il y a trois parcours : l’Explorateur (débutant, 8 ans et plus, 200 m, durée de 2 h), le Torrent de Montmorency (intermédiaire, 12 ans et plus, 260 m, durée de 2 h 30) et l’Ascension Tyro 120 (intermédiaire, 14 ans et plus, 120 m de tyrolienne et 130 m de via ferrata, durée de 2 h 15). Tous les parcours sont encadrés par des guides certifiés.
Si ça ne vous suffit pas, il y a aussi une tyrolienne double de 300 mètres qui traverse toute l’anse de la chute… Oserez-vous l’essayer?
5. Amour interdit
Tout en haut de la falaise se trouve le Manoir Montmorency, qui héberge un centre d’interprétation, une boutique et un service de restauration. L’édifice actuel est en fait une reconstitution à l’identique du manoir Montmorency qui a disparu dans les flammes en 1993, lors de travaux de rénovation.
Le manoir initial était la maison de campagne que le gouverneur, Frederick Haldimand, s’était fait construire en 1780. Par la suite, ce manoir a abrité les amours d’un couple étonnant : celui du duc de Kent (qui n’était autre que le prince Edward, fils du roi Georges III et père de la future reine Victoria) et d’une femme mariée, Thérèse-Bernardine Montgenet, qui se faisait appeler Julie de Saint-Laurent. Selon certaines rumeurs, cette relation hors normes aurait duré 27 ans.
En haute saison (printemps et été) ainsi que pendant le temps des Fêtes, le Manoir est ouvert tous les jours. Vérifiez bien avant de vous déplacer ou demandez-nous de le faire pour vous.
6. Prendre du recul pour mieux voir
Plusieurs moyens de transport sont possibles pour vous rendre à la chute Montmorency. Le plus simple est de s’y rendre en voiture en empruntant l’autoroute Dufferin-Montmorency. Si vous aimez ce type de formule, il y a également un tour guidé en autobus de luxe, au départ de Québec, qui inclut un arrêt à la chute Montmorency.
Pourtant, saviez-vous que c’est à partir de l’Île d’Orléans que l’on contemple le mieux la superbe chute? Suivez l’autoroute jusque devant la chute, puis empruntez le pont de l’île : en partant de Québec, vous y serez en une vingtaine de minutes. Profitez de l’occasion pour faire le tour complet de l’Île d’Orléans (66,5 km) en vous arrêtant pour manger une crème glacée, du fromage frais ou flâner dans les boutiques d’artisanat traditionnel.
7. Le «pain de sucre»
Eh non, nous ne parlons pas ici d’une friandise ou autre petite douceur. Si la brume rafraichissante qui se dégage de la chute est fort agréable lors des chaudes journées d’été, ces embruns gèlent en hiver et se déposent tout autour, sur la falaise mais aussi au pied de la chute, où l’accumulation finit par former ce qu’on appelle le «pain de sucre». Certaines années, cet amas glacé peut atteindre des proportions impressionnantes. Déjà au 18e et au 19e siècle, on se déplaçait pour aller le voir! En voici d’ailleurs une charmante illustration, datant d’environ 1870.
Si vous voulez admirer cette formation éphémère en personne, et en profiter pour jeter un coup d’œil aux téméraires adeptes d’escalade sur glace, il faudra revenir nous voir l’hiver prochain!
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N’hésitez pas à faire appel à nos services à l’Hôtel Château Laurier Québec pour bonifier votre séjour parmi nous : qu’il s’agisse de vous conseiller un restaurant, de vous offrir des recommandations pour faciliter vos déplacements ou encore de vous aider à dénicher un cadeau original, nous nous ferons un point d’honneur de vous révéler le meilleur de la ville de Québec.