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J’aimerais revenir sur les congés des fêtes. Nous avons eu des températures plutôt confortables pour cette période de l’année qui ont permis à nos nombreux visiteurs de vivre une belle expérience et de ressentir pleinement toute la magie de Québec sous la neige.

Tout comme moi, plusieurs commerçants, restaurateurs et travailleurs de l’industrie touristique avec qui j’ai échangé ont remarqué que de plus en plus de touristes au cours de cette période provenaient de l’étranger. Et oui, quiconque s’est promené au cœur du Vieux-Québec au cours de cette période, a pu croiser bon nombre d’Asiatiques et de Mexicains qui sont venus joindre les clientèles plus traditionnelles en provenance du Nord-est des États-Unis, de l’Ontario et du Québec. Cela est d’autant plus intéressant car, comme le révèlent les données colligées par l’Office du tourisme de Québec, les visiteurs en provenance de l’étranger dépensent trois fois plus que les visiteurs québécois.

Visiter Québec pendant la période des fêtes est devenu de plus en plus populaire au cours des dernières années. Les taux d’occupation enregistrés dans nos deux hôtels entre le 23 et le 31 décembre le démontrent de façon éloquente. À l’échelle de la ville, le nombre de chambres vendues est un indicateur plus fiable pour évaluer cette tendance. Donc, pour vérifier mes observations, je suis allé jeter un coup d’œil aux bilans statistiques annuels de l’Office du tourisme pour les dix dernières années. Résultat : la progression du tourisme et la performance de la région sont plutôt remarquables. Ainsi, de 2010 à 2018, dernière année où les données de décembre sont disponibles, le nombre de chambres vendues a augmenté de 31 %.

Mettre en place des solutions gagnantes

Québec est devenue de plus en plus une destination rêvée pour s’imprégner de la magie du temps des fêtes. Parmi les raisons qui l’expliquent, on ne peut passer à côté du produit et de la qualité de l’expérience que nous proposons aux visiteurs. Le Vieux-Québec offre un cadre architectural et des points de vue d’une grande beauté. Et bon nombre d’intervenants, de la Ville aux entreprises touristiques en passant par les sites religieux et patrimoniaux, consacrent efforts et ressources pour l’embellir encore davantage, en rivalisant de créativité pour illuminer et décorer la ville. Et l’organisation de festivités et d’événements vient ajouter encore plus à la magie et à l’attractivité de celle-ci en permettant aux visiteurs de vivre un séjour inoubliable.

Autre raison qui explique ce regain de popularité des touristes étrangers? Les gouvernements et administrations publiques peuvent et doivent créer des conditions gagnantes pour le développement et l’attractivité des destinations touristiques. Nous avons malheureusement vécu une situation inverse au début de la dernière décennie. Le gouvernement au pouvoir au parlement canadien jusqu’en 2015 avait coupé de façon drastique les budgets dédiés à la promotion touristique à l’étranger. Il avait aussi imposé l’obtention d’un visa pour les voyageurs mexicains, visa dont les procédures d’obtention étaient complexes et plutôt dissuasives. Heureusement, le gouvernement Trudeau a mis fin à cette pratique et le nombre de visiteurs mexicains n’a cessé d’augmenter depuis. Fait cocasse, l’annonce de ce changement fut faite ici-même à l’Hôtel Château Laurier Québec durant une récente tripartite entre le Mexique, les États-Unis et le Canada. Du côté du gouvernement du Québec, le ministère du Tourisme a délégué son mandat de promotion touristique sur les marchés étrangers à l’Alliance de l’industrie touristique, une organisation relevant directement de l’industrie, mieux financée, plus imputable et surtout plus agile pour profiter pleinement des opportunités. Enfin, à l’échelle locale, la Ville de Québec a continué au cours des dernières années à supporter le tourisme en accordant, entre autres, un soutien financier à plusieurs événements. Sans la contribution de la Ville et des gouvernements, le Marché de Noël allemand, le nouveau festival Toboggan, le Carnaval, le Pentathlon des neiges et la Coupe du monde de ski de fond, pour ne citer que ceux-là, pourraient plus avoir lieu.

Enfin, la dernière explication et non la moindre pour expliquer ce regain de popularité, réside sans aucun doute dans la promotion faite par l’Office du tourisme et ses partenaires. Le développement de la notoriété d’une destination comme Québec est un travail de long cours. Que ce soit par les relations avec la presse touristique et tous les influenceurs, la publicité ou le marketing en ligne, il est important d’avoir un bon plan de match et une vision à long terme et surtout, d’y consacrer les efforts et les ressources. Il faut aussi mobiliser l’ensemble des intervenants touristiques derrière cette vision et croyez-moi, ce n’est pas toujours aussi simple qu’il n’apparaît. À en juger par les campagnes de l’Office et surtout par les résultats obtenus, nous sommes définitivement sur la bonne voie.

Cliquez sur la vidéo pour la visionner.

Poursuivre sur cette lancée

 Tout comme la plupart de mes collègues hôteliers, je me réjouis des démarches et de l’engagement de l’Office du tourisme pour augmenter de façon sensible le nombre de touristes au cours de la saison hivernale. L’hiver fait partie de notre ADN et l’Office a identifié plusieurs pistes d’action pour en profiter pleinement. Parmi celles-ci, je retiens tout spécialement la priorité accordée à la mise en valeur de notre plus grand trésor, le Vieux-Québec. Et pour faire suite à mes observations du début, je me réjouis également de la volonté de revoir nos clientèles prioritaires et de viser des marchés pour lesquels l’offre hivernale est plus exotique. Comme l’exprime si bien la vision proposée par l’Office, « en hiver, une touche de féérie s’ajoute à la beauté singulière de la ville et Québec devient un conte à ciel ouvert ».

En faisant des recherches sur Internet, j’ai constaté à quel point l’idée de créer une marque forte autour de l’hiver avait déjà porté fruit dans d’autres destinations. Ainsi, en naviguant sur le web, je suis tombé sur le site de Rovaniemi, capitale de la Laponie Finlandaise. Située aux confins du cercle arctique polaire, Rovaniemi s’affiche depuis 2010 comme la ville natale officielle du Père Noël. En plus d’y retrouver plusieurs attraits et événements cohérents avec ce positionnement, on peut y rencontrer le célèbre personnage tout au long de l’année dans le Village du Père Noël, un attrait touristique qui accueille plus de 500 000 visiteurs à chaque année. Et si le froid et l’accessibilité constituent des freins dans la décision de visiter Québec en hiver, on peut certainement en dire tout autant pour Rovaniemi, située à plus de 900 kilomètres au nord d’Helsinki, la capitale de la Finlande.

Les marchés de Noël constituent une autre attraction fort populaire et ce, dans plusieurs villes. En Europe, certains de ces marchés sont devenus de véritables institutions. C’est le cas, entre autres, en Alsace et en Allemagne. Le Marché de Noël allemand de Québec n’est certes pas unique mais il a l’avantage de se tenir dans un environnement exceptionnel, rappelant par cela les plus beaux marchés de Noël européens. Dans un article que j’ai publié sur ce blogue en mars 2019, je déplorais que le Marché de Noël de Québec cesse ses activités le 23 décembre, soit avant l’achalandage touristique que l’on connait entre Noël et le Jour de l’an. Les organisateurs ont sûrement de bonnes raisons de procéder ainsi mais je souhaiterais vivement trouver des solutions pour maintenir ses activités jusqu’à la fin de l’année.

Des marchés de Noël célèbres comme ceux de Strasbourg, Colmar, Prague et Bruxelles ont réussi à étendre leur plage d’ouverture jusqu’à la fin de décembre et même au-delà dans certains cas. Notre marché de Noël est magnifique et constitue maintenant une belle signature pour la Ville. On ne peut qu’espérer l’offrir aux nombreux touristes pendant toute la période des fêtes.

Il reste certes beaucoup de travail pour connaître tout au long de l’hiver un achalandage comparable à celui de la période de fêtes. Mais avec une vision claire et de l’audace, Québec a tout pour devenir la destination hivernale par excellence.

Mon coup de cœur musical : L’album  Retour à Walden – Sur les pas de Thoreau de Richard Séguin. Son hommage au poète Henry David Thoreau est un réel succès. La trame musicale est exceptionnelle.

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Petits et grands l’attendent avec impatience : en mars, c’est la semaine de relâche! Saviez-vous qu’au Québec, la toute première semaine de relâche a eu lieu en 1979? Les étudiants d’hier sont aujourd’hui parents et recherchent, à leur tour, des expériences intéressantes à vivre avec leurs enfants. Pour l’occasion, l’équipe des concierges de l’Hôtel Château Laurier Québec vous propose de belles suggestions d’activités extérieurs et intérieures pour refaire le plein d’énergie.

Attachez votre foulard, tout le monde dehors!

Les dernières semaines de l’hiver québécois sont pleines de surprises, mais réservent souvent de très belles journées, où les températures sont douces et les rayons du soleil bien chauds.

Pendant la relâche scolaire, l’Aquarium de Québec accueille les familles avec une programmation toute spéciale! Mascottes, karaoké, atelier de fabrication de produits écolo, musique, fresque collective, jeux gonflables, tire sur neige, aquariophilie, magie et jeux d’évasion scientifique sont au rendez-vous du 29 février au 8 mars. Naturellement, de nombreux bassins intérieurs sont ouverts pour admirer les dizaines de milliers de créatures aquatiques. Pour l’occasion, le site est ouvert jusqu’à 20 h tous les soirs, à l’exception de la dernière journée. Consultez la programmation pour connaître l’horaire de chacune des journées.

La relâche à l’Aquarium de Québec. Photo : Courtoisie.

Le Jardin d’hiver, c’est un circuit extérieur où on vous invite à déambuler pour découvrir des œuvres d’art, illustrations, sculptures, installations poétiques réalisées par six artistes d’ici et d’ailleurs. Spécialement conçu pour émerveiller les enfants, ce parcours artistique vous mènera du Vieux-Port au Vieux-Québec. Un excellent prétexte pour prendre l’air et « prenant l’art » par la même occasion!

Œuvre de l’artiste Estée Preda exposée à la Place d’Youville à Québec. Courtoisie Manif d’art

Par ailleurs, de nombreux parcs, sentiers de marche ou de ski de fond, lieux de glissade et patinoires extérieures se trouvent à Québec, dans certains cas à distance de marche de l’Hôtel Château Laurier Québec : n’hésitez pas à nous demander conseil.

Un air de bord de mer

Même si nous sommes à Québec, pourquoi ne pas convier le Sud, l’espace de quelques heures?

À une vingtaine de minutes au nord de la ville, le Bora Parc du Village Vacances Valcartier est un vaste parc aquatique intérieur. On y trouve toute une panoplie de glissades, jeux d’eau, piscine à vagues, bassins, surf, bains chauds à remous, rivière d’aventure, aires de repos et coin resto : assurément beaucoup de plaisir pour tous les membres de la famille!

Bora Parc, au Village Vacances Valcartier, à 20 minutes de Québec. Courtoisie.

Vous pouvez aussi tout simplement profiter des installations de l’Hôtel Château Laurier Québec, à quelques minutes – voire quelques secondes – de votre chambre! Enfilez votre maillot et venez vous prélasser dans notre piscine intérieure à l’eau salée (ouverte tous les jours de 6h à 22h), profiter du sauna finlandais, de nos deux spas extérieurs et de notre beau jardin intérieur quatre saisons.

Rester au chaud

Vous préférez rester bien au chaud et au sec? Qu’à cela ne tienne : voici quelques suggestions d’expériences intéressantes à vivre en famille sans devoir vous mouiller, ni affronter les sursauts météo de la fin d’hiver!

Du 29 février au 8 mars 2020, le Festival de cinéma en famille de Québec présente des longs et courts métrages, des films d’animation et des documentaires qui plairont à un large public. Pour cette 9e édition, la programmation propose plusieurs dizaines de films, ateliers et activités, dont un ciné-philo, un ciné-pyjama, un atelier d’initiation aux effets spéciaux, un ciné-concert, un ciné-atelier avec fabrication d’une baguette magique, un ciné-brunch, des rencontres d’auteurs de bédé jeunesse… et même un intriguant ciné-vélo, au cours duquel il faudra pédaler afin de recharger la batterie et de visionner un film!

Photo : Courtoisie.

Les jeux d’évasion (escape games) ont la cote. Si vous ne connaissez pas déjà ce concept, très populaire notamment auprès des ados, la relâche est une belle occasion de vous y initier! On vous « enferme » dans une salle dont vous devrez vous échapper, au moyen d’une série d’indices, dans un délai donné. Jouer en équipe est d’ailleurs l’une des stratégies les plus amusantes. Certains endroits offrent une valeur ajoutée : par exemple, la Distillerie Stadaconé a créé un jeu immersif nous ramenant à l’époque de la Nouvelle-France, alors que l’on doit trouver un médicament pour guérir le capitaine atteint du scorbut! Les visiteurs sont ensuite invités à découvrir les installations et, tandis que les adultes dégustent les produits de la distillerie, les enfants apprennent à reconnaître les arômes de fleurs, de grains et de fruits entrant dans la composition des gins.

La cale du navire où l’on doit résoudre l’énigme pour sauver la vie du capitaine. Photo : Distillerie Stadaconé, courtoisie.

Il y a des passionnés d’histoire militaire dans la famille? On profite de la relâche à Québec pour découvrir le Musée du Royal 22e Régiment, à la Citadelle de Québec. L’exposition permanente « Je me souviens » révèle une foule d’informations fascinantes sur la vie militaire à Québec. La salle des médailles, les bornes interactives, les objets présentés témoignent aussi d’un riche pan d’histoire, tandis qu’une exposition spécialement conçue pour les familles permet de découvrir les nombreux animaux (chevaux, pigeons, chiens et même bouc) qui ont accompagné les militaires en mission à l’étranger ou en exercice!

* * * * *

Comme vous le constatez, notre belle ville de Québec a beaucoup de choses à vous offrir! Il nous fera plaisir de vous offrir davantage d’informations, par exemple sur les bons restos à visiter en famille ou encore sur les autres musées à visiter. Nous espérons que cette relâche à Québec donnera à tous, petits et grands, l’énergie requise pour terminer l’année scolaire en beauté!

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En février, à Québec, immanquablement, vous entendez parler de canot à glace, car hé oui, cela n’est pas une histoire à vous faire à croire. À Québec, les canots ne glissent pas que sur les eaux, ils prennent aussi leur élan sur les glaces du fleuve Saint-Laurent!

Laissez-nous vous raconter le trait d’union entre la francoresponsabilité et le canot à glace.

La francoresponsabilité comporte un engagement clair envers la francophonie, mais aussi à l’égard de ce qui lui donne corps : ses valeurs, sa culture et son patrimoine. Activité pluri centenaire, le canot à glace est reconnu au patrimoine immatériel du Québec depuis 2014. L’engagement francoresponsable de l’Hôtel Château Laurier Québec et son soutien constant d’équipes de canotier/ères sur glace s’inscrivent donc dans le volet patrimoine de la francoresponsabilité.

En tant qu’hôtelier, fier d’avoir pignon dans la ville de Québec, je suis toujours à la recherche d’activités qui nous distinguent comme destination touristique. Des activités qui nous permettent de faire connaître et aimer nos hivers.

Le canot à glace est unique!

Cette activité ne se pratique nulle part ailleurs au monde. Mais plus encore, elle fait partie de l’histoire de notre communauté, du patrimoine de la ville de Québec. Ça allait donc de soi de la faire rayonner en soutenant des équipes, ce que l’on fait depuis une douzaine d’années déjà.

– Alain Girard, président de l’Hôtel Château Laurier Québec

Équipe George V services de banquets et traiteur

Le canot à glace, patrimoine immatériel

Le canot, les glaces, les canotiers, tout cela semble pourtant bien tangible, bien « matériel » pour du patrimoine immatériel. Comment le gouvernement du Québec en est-il arrivé à classer d’immatérielle cette activité ?

La notion de patrimoine immatériel reconnaît les savoir-faire, les connaissances et les pratiques transmises de génération en génération. Des patrimoines immatériels tels que l’art du pizzaïolo napolitain, l’alpinisme français ou encore le chant byzantin ont d’ailleurs été inscrits au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

Si aujourd’hui la pratique du canot à glace s’inscrit davantage du côté des compétitions et des défis sportifs, l’obtention du titre de patrimoine immatériel s’enracine dans sa pratique ancienne. Les premières traces écrites relatant la navigation sur les glaces par les populations autochtones remontent au XVIIe siècle, signe que l’activité était pratiquée bien avant que les Européens en fassent le récit. Par la suite, dans la première partie du XIXe siècle, la pratique du canot à glace s’est transformée en un métier, celui de passeur, c’est-à-dire celui qui permettait aux personnes et aux marchandises de traverser le fleuve à une époque où il n’existait aucun pont entre Québec et Lévis. Malgré les avancées technologiques navales, notamment l’arrivée des bateaux à vapeur, les passeurs réussirent mieux que les grands navires à se frayer un chemin parmi les glaces du fleuve, jusqu’à ce que les brise-glaces en viennent, en 1904, à rendre leur métier caduc.

De passeur à canotière

Défier les glaces a amené les habitants de la région à parfaire un savoir-faire et des connaissances pratiques afin de ne pas périr dans les eaux froides du fleuve. Renforcement des embarcations, acquisition et surtout transmission des savoirs sur les vents, les marées, le mouvement des glaces et les courants propres au Saint-Laurent. Des savoir-faire et des connaissances transmis d’une génération de canotiers à l’autre qui forment encore aujourd’hui ce patrimoine immatériel reconnu par le gouvernement du Québec.

La rivalité informelle entre les canotiers concourra à l’organisation de la première course formelle de canot en 1894. Ce n’est toutefois qu’avec le retour du Carnaval d’hiver en 1955 que les courses de canots à glace comme nous les connaissons aujourd’hui prirent leur rythme de croisière.

Mais qu’est-ce qui pousse les canotiers actuels à s’élancer sur les glaces ?

Frédérique Saucier, canotière depuis plus de 15 ans et équipière du canot à glace George V services de banquets et traiteur, a rêvé de faire du canot à glace dès son enfance :

Quand j’étais petite, on allait voir les courses en famille. À partir de ce moment, j’ai su que je voulais moi aussi faire partie d’une équipe, être dans les meilleures pour gagner lors de la course du Carnaval de Québec, dans ma ville.

Petite, j’ai eu la chance de rencontrer Mylène Martel qui est devenue mon idole. Mylène est un des piliers de la course en canot féminine. À partir de ce moment, j’ai tout fait ce qu’il fallait pour être capable de me joindre à une équipe. J’ai gravi les échelons un à un, puis un jour, j’ai pu faire une première course.

– Frédérique Saucier, membre de l’équipe George V services de banquets et traiteur

Le sport se conjugua longtemps au masculin. Depuis le début des années 1980 les équipes féminines font désormais partie de l’aventure.

La confrérie des glaces

Si la prouesse physique est indissociable du canot à glace, ce qui impressionne le plus Alain Girard se sont les liens qui, au fil des saisons, se développent entre les canotiers.

Je trouve splendide la nécessaire ingéniosité et la débrouillardise des équipes afin de vaincre les glaces, d’utiliser la force des courants. Mais plus encore, au-delà de la rivalité sportive sur l’eau, les canotiers ont développé une réelle confrérie.

 

Faire du canot à glace exige une totale confiance entre les canotiers, car parmi les équipiers, quatre rament à reculons, sans voir vers où ils vont. Cette confiance est magnifique.

– Alain Girard, président de l’Hôtel Château Laurier Québec

Frédérique Saucier souligne à quel point la poursuite du canot à glace repose sur le dévouement et la passion des gens, pour beaucoup, bénévoles. Elle admire également leur persévérance, autant sur les glaces que hors de l’eau, car sans cette persévérance ni l’appui de personnalités importantes de la ville de Québec comme Alain Girard, le sport n’aurait pas pu atteindre le calibre actuel.

Historiquement, les canots ont toujours porté le nom d’entreprises de Québec. Mais avec Alain Girard il y a plus : il est un amoureux du canot à glace! Son implication sociale dans ce sport tient davantage de la philanthropie que de la commandite.

– Frédérique Saucier, membre de l’équipe George V services de banquets et traiteur

Un patrimoine immatériel bien vivant

En 2020, plus d’une soixantaine d’équipes ont pris part à la course du Carnaval de Québec. Si plusieurs canotiers commencent à être de la vielle garde, comme le dit Frédérique Saucier, la relève est bien présente. Ce qui augure bien pour l’avenir de la tradition. Osons la question : Est-ce que l’engouement pour le sport s’accompagne d’un intérêt aussi vif pour son volet patrimonial?

La fierté de pratiquer un sport unique au monde est pleinement partagée par les canotiers. Dans nos outils de communication le volet patrimonial est mis de l’avant, nous soulignons le fait que le sport de canot à glace poursuit une grande tradition.

Par contre, sur le plan individuel, je crois que c’est après quelques années de courses que tu réalises vraiment que tu fais partie d’une grande histoire et là, la dimension patrimoniale prend tout son sens.

– Frédérique Saucier, membre de l’équipe George V services de banquets et traiteur

Pour suivre les performances de notre équipe George V services de banquets et traiteur rendez-vous en 2021!

Pour en savoir plus sur le canot à glace

 Livre

Naviguer en canot à glace, un patrimoine immatériel. 2012. Éditions GID.

 Tourisme

Espace patrimoine canot à glace Les Traverseux

 Patrimoine

Répertoire du patrimoine culture du Québec – Pratique du canot à glace sur le fleuve Saint-Laurent

Loi sur le patrimoine culturel du Québec

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C’était une journée pluvieuse, comme cela arrive souvent en été, après des semaines de chaleur étouffante. Maryse, qui travaillait comme réceptionniste à l’Hôtel Château Laurier Québec, observait les allées et venues des serveurs, du maître de cérémonie et du disque-jockey qui se dirigeaient vers la salle Du Jardin, là où était attendue une bonne centaine de convives. Dans moins d’une heure, on célébrerait le mariage de Simon Frappier et Lorraine Soulières, comme l’indiquait l’affiche posée sur un chevalet doré à l’entrée de la salle. D’une certaine façon, elle était triste pour la future mariée. Si elle avait été à sa place, elle aurait certainement interprété comme un mauvais présage le torrent qui s’abattait sur la ville, alors qu’hier encore, le soleil éclaboussait les rues de ses rayons UV.

Puis elle se dit que son jugement était sans doute faussé par ses propres échecs en matière de relations amoureuses, et que la principale intéressée devait sûrement se moquer de la météo, pourvu que sa robe s’en sorte indemne. Cela la replongea aussitôt dans ses souvenirs d’adolescence. Elle se revit en train d’enfiler sa tenue d’inspiration orientale dénichée dans une boutique spécialisée en vêtements japonais, où se côtoyaient, pêle-mêle, lampes en papier de riz, kimonos de soie, éventails et autres trésors exotiques. En se procurant quelque chose d’aussi unique, elle s’assurait, faute de faire partie des « populaires », de briller par l’originalité de son look. Personne, avait-elle cru, personne n’aurait l’audace de s’habiller de la sorte. Les autres filles se ressembleraient toutes : des poupées interchangeables, des princesses maquillées à outrance, empêtrées dans des crinolines extravagantes. Pour une fois, elle se démarquerait du lot. Puis ses amies et elles étaient entrées dans la salle de bal, avaient foulé le sol de leurs talons trop hauts, et, en l’espace d’une seconde, sa belle assurance s’était envolée. Édith, l’une des filles du club sportif, était vêtue de la même robe qu’elle, à cette exception près que la sienne était rouge écarlate. Maryse avait eu tout le mal du monde à retenir ses larmes. Elle avait passé la soirée à garder une distance mesurée avec sa rivale, dans l’espoir que personne ne remarque qu’il existait une version bien plus belle et lumineuse qu’elle.

Elle avait cru, au moins une fois dans sa vie, se sentir comme une vraie reine. Pas de celles qui piétinent ses sujets pour mieux gouverner, mais plutôt de celles qui, parce qu’elles assument leur différence, marquent les esprits. Plus tard, Édith était venue la rejoindre alors qu’elle dansait sur du No Doubt, prenant Maryse de court. Sa rivale l’avait obligée à tournoyer avec elle, à prendre la pause devant l’œil amusé de leurs camarades. Maryse avait joué le jeu, mais chaque geste, chaque rire lui demandait un effort surhumain, la ramenait à ce qu’elle avait toujours détesté : les faux semblants.

Tandis qu’elle repensait à cette soirée, un jeune couple et leur fillette, armés d’énormes parapluies, se présentèrent devant le comptoir d’accueil. L’enfant, sans doute l’une des bouquetières du mariage, lui adressa un grand sourire, puis se dirigea d’un pas sautillant vers la salle Du Jardin, ses ballerines couinant sur le parquet lustré. Il y avait dans son attitude quelque chose de touchant, une naïveté et une franchise qui contrastaient avec l’aspect guindé de ses parents. Elle les regarda s’éloigner, puis disparaître derrière le couloir.

Peu de temps après, une longue procession de convives pénétra dans l’hôtel à intervalles réguliers. Les femmes arboraient tantôt des coiffures sophistiquées, des chignons savamment tressés, tantôt des boucles qui retombaient en cascade sur leurs épaules. Seules quelques-unes, plus intrépides, avaient opté pour une coupe à la garçonne ou au carré. Aucune n’avait l’air négligée. Aucune. Combien avaient-elles dû dépenser pour l’événement? Sans doute une petite fortune, se surprit-elle à dire à haute voix. Sa collègue, qui était au téléphone, se retourna vers elle en fronçant les sourcils, l’air de se demander à qui Maryse pouvait bien parler. Laisse tomber, murmura-t-elle pour elle-même.

Alors que le fiancé traversait à son tour le vestibule, vêtu d’un habit bleu marin à fines rayures, la pluie se changea tranquillement en bruine. Peut-être que Lorraine Soulières, elle, serait sauve. Peut-être qu’elle s’en tirerait avec une bonne frousse, sans plus. Un peu d’éclaboussures sur ses bas de nylon, une tache sombre au bas de sa robe, que personne ne penserait à regarder. Sa dignité conservée. Maryse attendait fébrilement son entrée. Quelle coiffure avait-elle adoptée? À quelles mains expertes s’était-elle abandonnée? Combien d’heures avait-elle passées à se transformer en une version irréprochable d’elle-même? Maryse se revit chez Solange, l’amie de sa mère, qui tentait désespérément de donner à ses cheveux hirsutes, noirs comme du goudron d’asphalte, une allure soignée, mais c’était peine perdue. Maryse avait presque dû se battre avec Solange pour qu’elle cesse d’enduire sa tête de laque. Je les aime comme ça, moi. Rebelles. Sa mère s’était excusée auprès de son amie, puis elles étaient parties en direction de la maison, chacune emmurée dans un silence buté. Puis, dès que Maryse eut enfilé sa robe de bal, sa mère s’était excusée avant d’ajouter : « tu es parfaite ». Des paroles qui n’avaient pas empêché la honte de venir s’immiscer dans cette soirée rituelle.

La voilà. La future mariée. Elle venait de descendre de la limousine, de se jeter dans l’air moite de juillet. Maryse la vit lever les pans de tissu susceptibles de frôler le trottoir encore mouillé, dévoilant des chevilles rondes et charnues, montées sur des… des bottillons? Maryse esquissa un sourire satisfait. Décidément, Lorraine Soulières était de ces femmes qui ne s’en laissaient pas imposer, qui n’en avaient que faire des conventions. Quand elle passa les portes vitrées de l’hôtel et qu’elle se débarrassa de son trench-coat, Maryse sut qu’elle ne s’était pas trompée sur son compte. Sous son long manteau se cachait une veste queue de pie, laquelle s’ouvrait sur une modeste robe bustier. Sa tignasse frisée et remontée sur sa nuque était agrémentée d’un minuscule chapeau melon à la Charlie Chaplin. Arrivée devant le comptoir derrière lequel patientait Maryse, Lorraine Soulières lui lança, comme si elles se connaissaient depuis toujours :

Are you coming to the wedding? Assisterez-vous au mariage?

Amusée, Maryse répondit sans trop réfléchir :

No, but it looks like you are… you have a beautiful dress. Non mais on dirait que toi tu y seras… ta robe est magnifique.

Thanks, you’re not so bad, too. Merci! Vous n’êtes pas si mal aussi!

La future mariée se pencha au-dessus du comptoir, pointa les escarpins de Maryse, ajouta « Nice shoes », puis, comme si de rien n’était, emprunta le couloir qui menait à la salle Du Jardin, là où patientaient ses invités. Maryse sut, à ce moment précis, qu’elle avait trouvé son modèle. Désormais, elle marcherait la tête haute, avec grâce et panache, comme une reine. Comme Lorraine Soulières, qui s’apprêtait à se marier sans se soucier des qu’en-dira-t-on. Sans égard pour ceux et celles qui ne manqueraient pas de la juger.

Tant pis pour eux.

Sa mère avait dit vrai. Parfaites. Elles étaient parfaites.

Texte: Maude Déry

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Lorsque je voyage, je suis, comme plusieurs d’entre vous, de plus en plus à la recherche d’expériences qui me permettent de vivre des moments uniques que j’aime partager avec mes proches et amis. Et de nos jours, ce partage est d’autant plus facilité par les médias sociaux. Les voyageurs que nous accueillons dans nos hôtels sont eux aussi à la recherche d’expériences authentiques dont ils se souviendront longtemps et qu’ils voudront partager. Et comme expérience authentique à faire à Québec en hiver, difficile de trouver mieux qu’une sortie en canot à glace sur le fleuve Saint-Laurent. Canot à glace expérience, une jeune entreprise de Québec s’est justement donnée comme mission de faire découvrir le fleuve Saint-Laurent en hiver et de rendre accessible la pratique du canot à glace, une expérience unique, ancrée dans la tradition québécoise.

Avant même l’arrivée des premiers colons français, les Amérindiens se servaient déjà de canots pour traverser le fleuve à travers les glaces. Du début de la colonie jusqu’à la construction du Pont de Québec, le canot à glace était souvent le seul moyen de traverser le fleuve entre Québec et Lévis. Après avoir été longtemps strictement utilitaire, cette pratique est devenue, grâce au Carnaval de Québec, un sport emblématique qui exige, non seulement force et endurance, mais également une très bonne connaissance des marées et courants. On retrouve au Québec près de 350 canotiers qui pratiquent ce sport, dont un grand nombre qui font partie de l’une ou l’autre des équipes qui participent au Circuit québécois de canot à glace.

Il y a un peu plus de vingt ans, des canotiers ont eu l’idée de partager leur passion avec des non-initiés. C’est ainsi que vit le jour Le Mythe des glaces. Cette entreprise offrait des sorties hivernales sur le fleuve à partir des battures de Beauport. La difficulté de concilier leur volonté d’offrir ce genre d’expérience avec les emplois qu’ils occupaient de façon régulière explique probablement la fin des opérations de l’entreprise quelques années plus tard. Qui plus est, Internet, faut-il le rappeler, en était à ses débuts et les médias sociaux n’avaient pas encore pris leur envol. Il était donc plus difficile à l’époque de faire connaître et de promouvoir le produit. Mais pendant tout ce temps, la course en canot du Carnaval demeurait une des activités les plus populaires de l’événement, attirant année après année des milliers de spectateurs sur les berges du Saint-Laurent.

La naissance de Canot à glace expérience

L’idée de relancer sur de nouvelles bases une entreprise offrant l’expérience du canot à glace à des non-initiés trottait dans la tête de Julien Harvey depuis des années. Canotier de compétition depuis 13 ans et capitaine d’équipe, Julien a décidé de se lancer dans l’aventure au printemps 2019. Il quitte alors un emploi de gestionnaire dans une MRC du Bas-Saint-Laurent et il élabore un plan d’affaires solide afin de partager sa passion avec les Québécois et les touristes qui veulent profiter d’un séjour à Québec pour vivre une expérience unique. Il passe l’été 2019 à peaufiner son projet et à cogner à de nombreuses portes pour développer des partenariats qui lui permettront d’offrir des sorties sur le Saint-Laurent dès le mois de décembre. Trois partenaires majeurs, l’Office du tourisme de Québec, le Port de Québec et le Strøm spa nordique Vieux-Québec s’associent à la jeune entreprise. L’Office offre un soutien financier en plus de ses ressources et canaux de communication pour faire connaître l’entreprise et son offre aux touristes. Le Port de Québec offre l’emplacement pour établir la base de ses opérations, sur les berges du fleuve à l’Anse au Foulon, au pied de la Côte Gilmour.

Julien Harvey en compagnie de représentants de l’Office du tourisme, du Port de Québec et du Strøm spa nordique Vieux-Québec.

Quant au Strøm spa nordique Vieux-Québec, il permet d’offrir une expérience hivernale unique aux clients en leur donnant accès à un moment de réconfort et de détente bien mérité dans ses bains d’eau chaude et ses salles de relaxation après leur baptême des glaces. Cette station thermale offre son expérience de bains thérapeutiques dans un environnement de choix sur les berges du Saint-Laurent, à proximité de la base des opérations de Canot à glace expérience. La combinaison des deux expériences est apparue très tôt comme une réelle valeur ajoutée aux yeux de Julien.

Voulant continuer de bonifier son offre en maillant le canot à glace avec d’autres produits et connaissant mon intérêt pour le canot à glace, Julien m’a par la suite approché. Un autre partenariat venait de prendre forme, permettant ainsi d’améliorer l’expérience offerte aux clients. Ceux-ci peuvent ainsi déguster les viennoiseries et les barres chocolatées de notre pâtisserie Le Croquembouche lors d’une pause sur les glaces qui dérivent au gré des marées.

Dès le début, Julien s’était donné comme objectif d’offrir une expérience de grande qualité. Il s’est attardé à planifier tous les détails afin d’offrir une prestation qui témoigne d’un grand professionnalisme. Au-delà de l’activité physique que représente la pratique du canot à glace, l’entreprise offre une initiation et une activité de découverte du Saint-Laurent qui s’adresse à un large public. Donc, pas besoin d’être un athlète pour vivre l’expérience. Les guides de l’entreprise s’adaptent à la condition physique et aux attentes des clients afin de leur faire vivre une expérience inoubliable. Et pour s’assurer que ceux-ci puissent la partager, les guides, équipés de caméras GoPro, captent tout au long des sorties sur l’eau et les glaces du fleuve, des photos et vidéos qui leur seront remises au terme de l’activité. La qualité d’une expérience touristique repose souvent sur des détails, qui mis ensemble, contribuent à générer un effet « wow » et à laisser des souvenirs impérissables dans la tête et le cœur des participants. Ainsi, chez Canot à glace Expérience, de l’aménagement de la roulotte d’accueil à l’état impeccable des équipements, tout est pensé et prévu pour satisfaire les clients et laisser une impression des plus positives.

Une expérience sécuritaire

Le triste dénouement d’une aventure en motoneige vécue récemment par un groupe de touristes français nous a rappelé à quel point le tourisme d’aventure se devait d’offrir un cadre sécuritaire pour la pratique d’activités de plein air. C’est pourquoi, Julien avait prévu dès le départ dans son modèle d’affaires d’obtenir l’accréditation de l’organisme Aventure écotourisme Québec (AEQ). Pour obtenir celle-ci, il faut répondre à un cahier de charges exigeant garantissant aux clients que l’entreprise place leur sécurité au premier plan de ses préoccupations. Dès l’accueil dans l’espace client implanté à l’Anse au Foulon, les guides aident les clients à enfiler les équipements spécialisés, leur enseignent les techniques de base de la rame et de la trottinette et leur communiquent les consignes de sécurité. Et rien n’est laissé au hasard pour garantir des sorties sécuritaires. Les guides appliquent en effet des protocoles de sécurité stricts comprenant, entre autres, une analyse et une anticipation des conditions météorologiques, une validation de l’état des glaces et des marées, de même qu’une vérification du trafic maritime sur le fleuve.

Une histoire de passionnés

L’histoire de Canot à glace expérience est encore jeune, mais l’entreprise a été bâtie sur des bases solides avec des perspectives de développement à la fois réalistes et ambitieuses. Mais selon moi, le succès de l’entreprise repose avant tout sur son capital humain. Julien Harvey a hérité d’une passion du canot à glace qui s’est transmis de père en fils. Originaire de l’Île-aux-Coudres, il a vu son grand-père traversé le fleuve en canot à glace à l’époque où ceux-ci étaient faits de bois. Et plus tard, son père qui a connu une carrière dans le secteur maritime, s’est adonné à la pratique du canot à glace sportif. Comme le dit le proverbe, la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Cette passion pour le canot à glace, il la partage avec les guides qui font vivre cette expérience inoubliable à des touristes. Qu’ils viennent du Québec, de France, des États-Unis, de la Suède ou même du Mexique, ceux-ci ont la chance d’essayer un sport autrement inaccessible au grand public et de vivre une expérience authentique en pratiquant une activité de plein air emblématique et unique au Québec.

Mon coup de cœur musical : L’album S’il n’y avait que nous par Lindsay De Larochellière. La musique est douce et les deux voix se marient à merveille.

Clavardage