Chambres
André Cauchon
Vivre le moment présent avec une intensité unique
Il y a quelques mois, je vous ai invités à me suivre dans la rencontre de Québécois passionnés, par leur ville, leur pratique professionnelle et les activités auxquelles ils se consacrent. Sans aucun doute, André Cauchon est vraiment de cette trempe. Il peut se vanter d’avoir un parcours professionnel riche d’expériences et de réalisations. Quiconque a déjà eu à utiliser, ici à Québec, des services professionnels d’une firme de services audiovisuels pour un congrès ou un événement, a de bonnes chances d’avoir croisé André. Peu de temps après avoir terminé ses études universitaires en administration des affaires, il est entré au service, comme gestionnaire, d’une importante firme spécialisée en services audiovisuels. Au fil des acquisitions et des fusions, son parcours l’a emmené à exercer ses talents et mettre son expertise au service de firmes de niveau national et international. Il dirige maintenant le bureau de Québec d’Expert’Ease, une entreprise de services audiovisuels, 100% québécoise qui est le fournisseur officiel, entre autres, de l’Hôtel Château Laurier et du Manège militaire Voltigeurs de Québec.
Toujours viser le sommet
Si performer et atteindre un niveau d’excellence fait partie de son ADN professionnel, on peut en dire tout autant pour sa passion des grands espaces et des montagnes.
En cette matière, comme vous pourrez le constater, il ne se contente pas de demi-mesures et fait rarement les choses à moitié. Bien qu’il ait toujours été un amoureux de la nature, il s’est, au cours des deux dernières décennies, attaqué à quelques-unes des plus hautes montagnes des Amériques et d’Asie. Dès 2003, il se rend en Argentine pour escalader l’Aconcagua, le plus haut sommet des Amériques avec ses 6962 mètres d’altitude. Il récidive deux ans plus tard sur le même sommet en empruntant une autre voie, plus difficile. Ces expéditions l’ont confirmé dans son désir de relever encore plus de défis et de gravir d’autres sommets, parfois dans des conditions extrêmes. Ses qualités de gestionnaire et son sens de la planification l’ont définitivement bien servi dans cette quête. En effet, les sommets enneigés comportent leur lot de menaces et de dangers. Températures extrêmes, parois glacées, crevasses, avalanches, autant de menaces qui peuvent être fatales. Et sans une longue et minutieuse préparation, on ne peut se lancer dans de telles expériences.
Après avoir conquis le plus haut sommet d’Amérique du sud, il s’est lancé à l’assaut du mont Khan Tengri, au Kirghizistan, dont le sommet culmine à 7010 mètres d’altitude. L’escalade de ce sommet, situé à proximité des frontières de Kazakhstan et de la Chine, constituait sa première ascension asiatique. Toujours, dans le même massif, il s’attaquera, quatre ans plus tard, au Pic Pobeda, le plus haut sommet du massif du Tian Shan et de l’Asie de l’ouest. L’ascension de ces deux sommets est difficile et dangereuse et la fenêtre pour la tenter est courte, allant de la mi-juillet à la fin août. Seulement quelques alpinistes en réussissent l’ascension à chaque année.
Entre ces deux incursions en Asie, André a inscrit dans son répertoire d’expéditions, l’ascension du Mont McKinley an Alaska, le plus haut sommet de l’Amérique du Nord. D’une altitude de 6192 mètres, ce sommet impose des conditions météorologiques souvent extrêmes. Au cours de cette expédition, il a été, avec son partenaire, coincé pendant quatre jours par le mauvais temps, au dernier camp, à 5100 mètres d’altitude et ce, à des températures atteignant les -35o Celsius. Et, quelques années plus tard, en 2014, il est retourné dans la même région, pour escalader cette fois, le mont Logan au Yukon, le plus haut sommet du Canada avec ses 5959 mètres. Et encore une fois, ils y ont rencontré des conditions extrêmes : sur 30 jours d’expédition, visibilité nulle sur l’arête Est de la montagne pour un total de 13 jours, des vents qui ont largement dépassé les 150 km/h, ainsi que des tempêtes de neige qui ont laissé pas moins de deux mètres de nouvelles neiges. Non seulement les conditions météorologiques étaient extrêmes, mais ils ont dû progresser sur une épaule avec des falaises de 1000 mètres de chaque côté. Même s’ils ont laissé beaucoup d’énergie sur ce projet et malgré les défis extrêmes qui ont caractérisé ces expéditions sur les monts McKinley et Logan, il en a rapporté des souvenirs impérissables comme en font foi les photos prises lors de ces ascensions.
Une passion partagée en famille
La passion d’André pour la conquête des sommets est assurément contagieuse. Il a en effet entrainé dans ses aventures des membres de sa famille et des proches. Ainsi en 2012, il part pour le Pérou, dans la Cordillère blanche, une région prisée par les alpinistes et les trekkeurs, avec son fils Alexandre et son neveu Jean-François, respectivement âgés à l’époque de 21 et 19 ans. Ils gravirent avec succès les monts Ishinca (5530 mètres) et Urus (5420 mètres). Après ces deux ascensions, ils se lancent à l’assaut du Tocllaraju (6032 mètres). Ses deux accompagnateurs, éprouvant de la difficulté avec les vents et le froid après avoir marché toute la nuit, il décide d’arrêter cette dernière ascension autour de
5 500 mètres.
En juillet 2017, il part en Bolivie avec sa conjointe et un couple d’amis. Au cours de ce voyage, ils feront l’ascension de montagnes et de volcans dont les sommets culminent à plus de 6000 mètres. Au programme, les monts Pomerape (6282 mètres), Parinacota (6348 mètres), Acotango (6052 mètres) et Uturuncu (6008 mètres). À peine revenus de ce voyage, André et sa conjointe Julie rêvent encore d’aventures dans les plus belles régions montagneuses du monde. Cette quête les emmènera, à l’été 2019, au Pakistan où ils accompagneront un ami qui projette d’escalader le K2, le deuxième plus haut sommet du monde après l’Everest. Ils feront donc un trek de 210 kilomètres sur le glacier Baltoro, pour se rendre au camp de base du K2, probablement un des sommets les plus meurtrier du monde. Heureusement, cette longue marche avec l’expédition de leur ami s’est faite dans de très bonnes conditions météorologiques. Ils en ont rapporté des souvenirs et des moments d’extase qu’ils n’oublieront jamais.
Parcourir les plus beaux sentiers de la région
Entre ces grands voyages qui nécessitent une préparation méthodique, André et sa conjointe profitent au maximum de tous leurs moments de loisirs pour parcourir les plus beaux sentiers de la région de Québec, de Charlevoix et de Chaudière-Appalaches. Et lorsque le temps leur permet, ils n’hésitent pas à avaler des kilomètres supplémentaires pour se rendre dans les Chic-Chocs ou sur les plus beaux sommets du Nord-est des États-Unis. Mont-Sainte-Anne, Vallée Bra-du-Nord, Vallée de la Jacques-Cartier, Parcs des Haute-Gorges et des Grands-Jardins dans Charlevoix, tous ces sites naturels constituent son terrain de jeu, et ce, en toutes saisons. Et le bonheur que lui procurent ces sorties est souvent là tout près de la maison. Ainsi, se retrouver au sommet du Mont-Sainte-Anne dans l’obscurité pour y admirer la pleine lune lui procure un agrément absolu et un moment d’extase et de sérénité. Pour André, rien de mieux pour recharger les batteries afin d’être prêt à relever ses nombreux défis professionnels.
Bien plus qu’un fournisseur, un partenaire sur qui compter
Pouvoir compter sur un fournisseur qui connaît très bien nos salles de réunion et qui est en mesure de contribuer à la qualité de l’expérience offerte à nos clients représente un atout inestimable. Et, en prenant la responsabilité de la gestion événementielle au Manège militaire, nous voulions travailler avec des spécialistes capables d’exploiter au maximum les possibilités techniques incroyables de ce bâtiment unique et exceptionnel.
Nous pouvions déjà compter sur l’expertise hors norme de notre traiteur Georges V. Compléter celle-ci avec celle d’un partenaire comme André et son équipe, c’est un atout inestimable qui nous permet de gravir et d’atteindre, tout comme lui, les plus hauts sommets en offrant un service de niveau international à nos clients.
Oui, définitivement, André est de la race des passionnés, ces personnes qui m’ont toujours impressionné, non seulement par leurs performances, mais surtout par l’intensité avec laquelle ils choisissent de vivre leurs rêves. Quand je lui ai demandé de me relater ses expériences et de me fournir quelques photos pour illustrer ce billet, c’est avec sa générosité habituelle qu’il l’a fait. En regardant ces photos exceptionnelles, j’ai compris sans difficulté tout ce qui nourrissait sa passion des sommets et des grands espaces.
Mon coup de cœur musical : L’album Objets perdus de Evelyne Brochu. Un premier album très réussi pour la comédienne qui fait son entrée dans le monde de la musique pop.